Publiée le 11-09-2010
Qui dit béatification, dit miracle. C'est à l'intercession du cardinal Newman que l'Américain Jack Sullivan, diacre, doit sa guérison soudaine et définitive.
« L'été 2000, après avoir analysé des radios de ma colonne vertébrale, un chirurgien m'a dit qu'il devait m'opérer immédiatement. Je risquais la paralysie. Mon cas était le pire qu'il ait vu depuis 17 ans… J'étais très contrarié parce que je me formais au diaconat et que subitement, la suite semblait bien compromise.
Ce jour-là, j'ai vu, sur une chaîne catholique américaine, une émission sur le cardinal Newman. Je savais seulement de lui que c'était un converti, un homme extraordinaire, qui prêchait sur l'action de Dieu dans notre vie. A la fin de l'émission, un message indiquait : ‘Si vous recevez une grâce par l'intercession du cardinal Newman, merci d'écrire au postulateur de la cause de canonisation.' J'ai noté l'adresse : ce n'était pas anodin que j'ai vu cette émission. Si je priais le cardinal Newman, il pourrait peut-être m'aider. Je l'ai prié et le matin suivant, quand je me suis levé, je n'avais plus aucune douleur !
Les mois suivants, l'amélioration s'est poursuivi. Un peu plus tard cependant, ma santé s'est de nouveau dégradée jusqu'à mon hospitalisation en août 2001. En réalité, le liquide protégeant la colonne vertébrale avait disparu. Après l'opération, on m'a mis sous morphine. Les choses prenaient une très mauvaise tournure.
Le 15 août, on m'a dit que je ne pourrais pas reprendre mes cours. Je souffrais alors terriblement. Une infirmière était à côté de mon lit. J'ai alors prié le cardinal Newman une seconde fois. ‘S'il te plaît, cardinal Newman, aide-moi à marcher afin que je puisse retourner suivre ma formation et être ordonné diacre.' Soudain, j'ai senti une chaleur intense dans tout mon corps. Cela a duré un long moment. Une joie et une paix nouvelles m'ont envahi. Je sentais aussi la présence de Dieu. J'ai crié à l'infirmière : ‘Je n'ai plus de douleur !' Immédiatement, je suis sorti de la chambre et j'ai arpenté le couloir. Les infirmières me suivaient en me disant de ralentir! Peu après, on m'a laissé sortir de l'hôpital et j'ai pu reprendre ma formation au diaconat au plus grand étonnement de tout mon entourage et spécialement de ma femme Carole;
Avec l'aimable autorisation de Il est Vivant -septembre 2010