2025
16 mai 2025 – Discours de Léon XIV aux membres du Corps Diplomatiques accrédités près le Saint-Siège
Il incombe à ceux qui ont des responsabilités gouvernementales de s’efforcer à construire des sociétés civiles harmonieuses et pacifiées. Cela peut être accompli avant tout en misant sur la famille fondée sur l’union stable entre un homme et une femme, « une société très petite sans doute, mais réelle et antérieure à toute société civile » [2]. En outre, personne ne peut se dispenser de promouvoir des contextes où la dignité de chaque personne soit protégée, en particulier celle des plus fragiles et des plus vulnérables, du nouveau-né à la personne âgée, du malade au chômeur, que celui-ci soit citoyen ou immigrant.
… L’Église ne peut jamais se soustraire à son devoir de dire la vérité sur l’homme et sur le monde, en recourant si nécessaire à un langage franc qui peut au début susciter une certaine incompréhension. Mais la vérité n’est jamais séparée de la charité qui, à la racine, a toujours le souci de la vie et du bien de tout homme et de toute femme. D’ailleurs, dans la perspective chrétienne, la vérité n’est pas l’affirmation de principes abstraits et désincarnés, mais la rencontre avec la personne même du Christ qui vit dans la communauté des croyants.
28 mai 2025 – Résumé en langue française de l’enseignement du Pape Léon lors de l’Audience Générale
Frères et sœurs, nous poursuivons notre méditation sur quelques paraboles de l’Évangile qui sont une occasion pour changer de perspective et nous ouvrir à l’espérance. Il est question aujourd’hui d’un docteur de la Loi qui est concentré sur lui-même et ne remarque pas les autres. Il veut connaître la signification du terme “prochain”. La parabole du bon Samaritain est un cheminement qui nous fait passer de la question qui m’aime ? à celle de qui a aimé ? La vie est faite de rencontres où nous sommes face à l’autre, face à sa fragilité et à sa faiblesse que je peux soigner ou faire comme si de rien n’était. La compassion est une question d’humanité. Avant d’être croyants, nous sommes appelés à être humains. Le Samaritain s’arrête car il est un homme devant un autre homme qui a besoin d’aide. La compassion s’exprime par des gestes concrets. Cet homme blessé sur la route représente chacun de nous. Le souvenir de toutes les fois où Jésus s’est arrêté pour prendre soin de nous, nous rendra plus capables de compassion.