Publiée le 12-10-2022
Eradiquer les vices : Dans toute vie intérieure écrit le Père Kolbe, il y a les vices : ils sont à éliminer, éradiquer. Pour connaître nos vices et nos vertus et pour ressembler de plus en plus à Jésus, il est bon de recourir à la méditation et à l’examen de conscience.
Si cette lutte est difficile, c’est parce que c’est la lutte contre soi-même. Il est plus facile de travailler à l’extérieur que de lutter contre nos propres vices chéris. L’amour-propre aime ces vices et il ne veut pas s’en débarrasser. Il est même capable de les présenter comme des vertus. Par exemple, celui qui ne veut pas écouter aimera vanter sa volonté ferme et son caractère fort. Celui qui ne veut pas prier parlera volontiers de l’urgence de travailler. L’amour-propre est vraiment capable de prendre les vices pour des vertus.
Le vice est comme une mauvaise gerbe. On lui coupe une branche, et elle repousse à partir de sa racine ; on lui arrache la racine, et les petits bouts de cette dernière restent dans la terre pour, après un certain temps, repousser à nouveau. Les vices repoussent toujours et il faut les arracher sans cesse, dès qu’ils apparaissent.
Suite à une retraite, un frère m’a demandé comment trouver son vice principal, parce que souvent c’est difficile. C’est une question très importante. Nous devons connaître notre vice principal pour le combattre et pour gagner la vertu qui lui est contraire.
Le directeur de l’âme peut aider beaucoup en cela, parce qu’il nous connaît. Cependant, ne nous affligeons pas si nous ne sonnes pas capables de discerner ce vice : même quand nous en combattons un autre, notre vice principal s’affaiblit en même temps. Il y a encore un autre moyen : autrefois,, en Amérique, on utilisait le feu pour défricher les forêts. Dans notre combat spirituel, nous pouvons mettre le feu de l’amour de Dieu sur nos vices. Alors, ils brûleront tous.
Le feu de l’amour de Dieu d’alimente avec l’offrande. Seule l’offrande est comme le bois qui doit brûler sur l’autel de l’amour de Dieu. Oui, l’offrande est la condition indispensable de l’amour. Sans offrande, il n’y a pas de progrès dans la vie spirituelle. Sans offrande, notre amour dépérit.
L’offrande et l’amour servent à brûler nos vices. Le Seigneur Jésus a dit à Sainte Marie Madeleine que ses nombreux péchés avaient été pardonnés parce qu’elle avait beaucoup aimé. Plus notre amour est fort, plus notre purification est radicale. Si notre amour est sans limites, la purification l’est aussi, et alors notre âme ressemble de plus en plus à l’Immaculée."