Publiée le 13-10-2010
La responsable des politiques sociales de la ville de Rome, Sveva Belviso, et la société Farmacop, qui regroupe les pharmacies communales, sont à l'initiative des «berceaux pour la vie». Le premier berceau sera mis en fonction dans quelques jours, à l'intérieur d'une petite pièce séparée par un mur de la pharmacie communale du quartier Colle Prenestino, caractérisé par une forte densité d'habitants pauvres. Au cours des prochains mois, 41 autres pharmacies communales (toutes ouvertes 24 heures sur 24) seront également équipées de berceaux thermiques
Pour garantir l'anonymat aux mères qui y abandonneront leur enfant, la pièce jouxtant la pharmacie dispose d'une entrée indépendante. Dès que la porte est ouverte, un détecteur se met en marche, le berceau est lui aussi doté de détecteurs et un signal d'alarme se déclenche dans la pharmacie au bout d'une minute. Le temps pour la mère de déposer l'enfant et de refermer la porte. Lorsqu'un bébé sera trouvé dans un berceau, le personnel en service devra immédiatement appeler le centre des ambulances spécialisées dans le transport des nouveau-nés. L'enfant sera conduit dans un hôpital où il recevra tous les soins et les attentions qui lui sont dus. Sveva Belviso explique :
«Notre objectif vise avant tout à sauver le plus grand nombre possible de bébés abandonnés par des mères en détresse qui veulent garder l'anonymat».
Dès l'arrivée à l'hôpital d'un nouveau-né abandonné, un fonctionnaire chargé de l'état civil lui donne un prénom et un nom, puis avertit le tribunal pour mineurs qui sera chargé de choisir un couple parmi ceux qui ont présenté une demande d'adoption.