Publiée le 08-03-2010
de la Vie juge déplacée l'annonce faite par Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, du relèvement de la tarification pour l'avortement (IVG, Interruption volontaire de grossesse) de la femme.
« Une telle annonce, alors que la France connaît un fort taux d'IVG (14,7 pour 1000, contre 7 pour 1000 en Allemagne) et que la plupart des Françaises souhaiteraient plutôt éviter d'y avoir recours, est tout au moins décalée, par rapport à ce que serait la véritable cause des femmes.
« Dans sa prochaine rencontre avec le ministère de la Santé, l'Alliance pour les Droits de la vie protestera contre une vision trop idéologique du sujet de l'avortement qui lui semble méconnaitre les enseignements du sondage IFOP-Alliance pour les Droits de la Vie réalisé auprès de mille femmes, et publié jeudi dernier 4 mars (voir le sondage sur www.adv.org). Dans ce sondage, les Françaises plébiscitent une vraie politique de prévention de l'avortement à destination des femmes enceintes.
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Sur ce sujet, la ministre de la Santé paraît
largement sous influence : celle d'organisations au militantisme dépassé. Et ce n'est pas en leur cédant régulièrement qu'on répondra aux véritables besoins des femmes. Pour Caroline Roux, secrétaire générale de l'Alliance pour les Droits de la Vie : « Ce dont les femmes ont besoin, c'est qu'on les aide à concilier leur aspiration à la maternité avec les exigences d'une vie personnelle et professionnelle, ce n'est pas qu'on revalorise un acte dont elles sont très majoritaires (83% d'entre elles) à dire qu'il laisse des traces psychologiques difficiles à vivre. »