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Les programmes proposés par la société sont-ils vraiment pour le bien de l'homme ?

Publiée le 19-11-2024

25 novembre 1979 – Homélie de Jean Paul II lors de la Messe du Christ-Roi

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"A notre époque, il ne manque pas, en effet, de propositions adressées à l'homme, il ne manque pas de programmes qu'on invoque pour son bien. Sachons les revoir selon la dimension de la pleine vérité sur l'homme de la vérité confirmée par les paroles et par la Croix du Christ ! Apprenons à bien les discerner ! Ce qu'ils déclarent est-ce à la mesure de la vraie dignité de l'homme ? La liberté qu'ils proclament sert-elle la royauté de l'être créé à l'image de Dieu, ou, au contraire, prépare-t-elle sa privation ou sa contrainte ? Par exemple, l'infidélité conjugale, même sanctionnée par le divorce, ou le manque de responsabilité à l'égard de la vie conçue, même si la technique moderne enseigne les méthodes pour s'en débarrasser, servent-ils la vraie liberté de l'homme ou expriment-ils sa dignité ? Il est certain que le "permissivisme" moral ne se base nullement sur la dignité de l'homme et qu'il n'éduque pas à celle-ci."

 

   ... Comment ne pas rappeler ici le diagnostic que, dans le contexte socio-religieux de notre ville, le Cardinal vicaire a présenté à votre assemblée du 10 novembre dernier ? Il a indiqué les principales "souffrances" qui tourmentent la ville de Rome : le manque de sécurité sociale des familles pour le logement, le travail, l'éducation des enfants ; le désarroi spirituel et social des immigrés des zones rurales ; l'incommunicabilité entre les familles qui habitent les grands immeubles populaires, sans se connaître et sans avoir le courage de la solidarité ; le délit organisé, particulièrement au service de la drogue ; la violence démente et gratuite et le terrorisme politique ; et il faut y ajouter les multiples manifestations d'immoralité et d'irréligiosité dans la vie privée et dans la vie sociale.
     Les causes de ces maux ont été relevées notamment dans la baisse d'intérêt à l'égard des problèmes de l'éducation et de l'école abandonnés à la merci de forces minoritaires fort perturbatrices ; et dans la désagrégation de la famille soumise à l'action corrosive de multiples facteurs d'environnement et de m½urs. Mais, comme l'a dit Monsieur le Cardinal-Vicaire, la racine la plus profonde de ce mal se trouve "dans la constante dépréciation de la personne humaine, et de sa dignité, de ses droits et devoirs" et du sens religieux et moral de la vie.

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