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Hier Notre-Dame de Paris, aujourd'hui la Messe : les mêmes larmes, les mêmes Ave. Ce sont les larmes de l'âme de la France !

Publiée le 27-11-2020

 
   
  Chers amis, samedi 29 novembre marque le 10ème anniversaire de la première "Veillée pour toute vie naissante" voulue par Benoit XVI. Il a présidé lui-même cette première Veillée en 210
     Du 30 novembre au 8 décembre, c'est la grande Neuvaine à l'Immaculée.
     Et nous voici entrer dans ce temps si précieux, de l'Avent, qui nous est donné pour arriver à Noël avec un c½ur renouvelé et résolument tourné vers Jésus notre seul Sauveur qui doit prendre la place centrale dans notre vie.
     Que de cadeaux nous sont offerts par la Liturgie de l'Eglise qui veille sur ses enfants !
     Nous venons de vivre une année douloureuse avec le coronavirus et ses conséquences sur les familles, le travail, les commerces. Notre foi a été mise à l'épreuve. Je ne vous cache pas que ma grande souffrance depuis des mois, la seule après celle des avortements (600 par jour en France), est de voir combien nous souffrons tous que la Messe soit l'objet de permission, de jauges, de quotas ! Cela doit susciter un élan extraordinaire pour traverser ce moment difficile. Seule l'Eglise a les promesses de la Vie Eternelle. Le démon sait très bien ce qu'est la Messe et la prière du chapelet. Il porte en haine ces deux réalités de notre vie chrétienne. C'est le moment de reprendre notre catéchisme en main, pour approfondir notre foi.
     Voir nombre de jeunes se retrouver pour prier devant les cathédrales et églises est réconfortant. Les images font le tour du monde ! L'Esprit Saint purifie notre âme, notre vie chrétienne, notre désir de recevoir Jésus dans la communion. La Messe n'est pas un étendard. Elle est un don, reçu. Nous ne pouvons accepter que nous soit imposée une famine spirituelle... qui engendrera inévitablement une famine matérielle.
     Lors de la Semaine Sainte 2019 Notre-Dame de Paris brulait. Avons-nous compris, saisis le message clair et brûlant de nous convertir ? Un an après, nous étions privés de Messe ! Outre l'absurdité de demander à l'Etat la permission de vivre notre foi (les Sacrements en premier), comprenons et mesurons l'enjeu spirituel de ce que nous vivons et de l'épreuve que nous traversons. Nous devons rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu.
     Les larmes, les Ave, la foi au moment de Notre-Dame de Paris, sont les mêmes larmes, les mêmes Ave, la même foi pour vivre notre vie chrétienne librement un an plus tard. Avec au c½ur, la Messe. Ce sont les larmes de l'âme de la France qu'expriment ces foules rassemblées devant
les églises et  les cathédrales, comme l'an dernier devant Notre-Dame de Paris.
     "Là où un être humain souffre et se lamente, le C½ur de Dieu est ému et touché d'une manière particulière. La clameur provoque sa "descente" (Cf Exode 3,7) (Cad Ratzinger in Regarder le Christ, Ed Fayard 1986, pages 68-69)
     C'est exactement ce que nous vivons !
     Aussi, avec confiance nous nous tournons vers Marie, prenant, reprenant notre chapelet dans les mains... et remplissant nos églises chaque jour. Je suis habité par cette conviction que Notre-Dame ne tardera pas à visiter à nouveau la Terre de France, Fille ainée de l'Eglise, qu'Elle aime tant.

     Avec l'Immaculée, Mère de la Vie, Reine de la Famille, Reine du Sacerdoce, Reine de l'Eglise et Reine de France, marchons vers Bethléem la maison du Pain. Promettons à Jésus qui nous dit particulièrement aujourd'hui : "J'ai soif... soif de ton âme, de ta prière, de ta présence devant le tabernacle. Viens me consoler. Merci d'être sel de la terre et lumière du monde".

 

Abbé Lelièvre

27 novembre 2020 - Fête de la Médaille Miraculeuse

 

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Vivre la Neuvaine à l'Immaculée du 30 novembre au 8 décembre ici

 

 

 

 

 

 

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