Publiée le 17-09-2019
Lundi 16 septembre, Mgr d'Ornellas a terminé son intervention en invoquant l’Esprit Saint, « Celui que nous appelons dans notre foi chrétienne le Père des pauvres ». « Nous sommes des pauvres devant toutes ces problématiques de bioéthique. […] Tous ensemble nous pouvons dire : “Viens, Esprit Saint, Père des pauvres, Conseilleur merveilleux, donne-nous la Sagesse” ».
L'Evangile de la Vie invite à reprendre cette belle prière à l'Esprit-Saint au cours des prochaines semaines, en implorant pour notre pays, ses dirigeants. Pour nos Evêques, nos paroisses, nos familles. Pour la société tout entière, afin qu'elle se réveille (cf Ezéchiel, texte ci-dessous. Lecture que l'Eglise nous donnait au bréviaire ce 16 septembre.)
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Et toi, fils d’homme, écoute ce que je te dis. Ne sois pas rebelle comme cette engeance de rebelles. Ouvre la bouche, et mange ce que je te donne. »
Alors j’ai vu : une main tendue vers moi, tenant un livre en forme de rouleau.
Elle le déroula devant moi ; ce rouleau était écrit au-dedans et au-dehors, rempli de lamentations, plaintes et clameurs.
" Va, rends-toi vers les exilés, vers les fils de ton peuple, et tu leur parleras. Qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas, tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu. »
Au bout des sept jours, la parole du Seigneur me fut adressée :
« Fils d’homme, je fais de toi un guetteur pour la maison d’Israël. Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part.
Si je dis au méchant : “Tu vas mourir”, et que tu ne l’avertis pas, si tu ne lui dis pas d’abandonner sa conduite mauvaise afin qu’il vive, lui, le méchant, mourra de son péché, mais à toi, je demanderai compte de son sang.
Au contraire, si tu avertis le méchant, et qu’il ne se détourne pas de sa méchanceté et de sa conduite mauvaise, lui mourra de son péché, mais toi, tu auras sauvé ta vie.
Si le juste se détourne de sa justice et fait le mal, je le ferai trébucher : il mourra. Parce que tu ne l’auras pas averti, il mourra de son péché, et l’on ne se souviendra plus de la justice qu’il avait pratiquée ; mais à toi je demanderai compte de son sang.
Au contraire, si tu avertis le juste de ne pas pécher, et qu’en effet il ne pèche pas, c’est certain, il vivra parce qu’il aura été averti, et toi, tu auras sauvé ta vie. »
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La sixième année de la première déportation, le sixième mois, le cinq du mois, j’étais assis dans ma maison, et les anciens de Juda étaient assis devant moi ; là s’abattit sur moi la main du Seigneur Dieu.
J’ai vu : il y avait quelqu’un qui avait l’aspect d’un homme. À partir de ce qui semblait être ses reins et au-dessous, c’était du feu ; à partir de ses reins et au-dessus, c’était une sorte d’éclat, comme un scintillement de vermeil.
Il étendit comme une main et me saisit par une mèche de cheveux. L’esprit me souleva entre ciel et terre. Il m’emmena jusqu’à Jérusalem, en des visions divines, à l’entrée de la porte intérieure, celle qui est tournée vers le nord ; là se trouve le siège de l’idole de la jalousie, qui provoque l’ardeur jalouse de Dieu.
Voici que la gloire du Dieu d’Israël était là, pareille à la vision que j’avais eue dans la vallée.
Il me dit : « Fils d’homme, lève donc les yeux en direction du nord. » Je levai les yeux en direction du nord, et voici : au nord de la porte, il y avait un autel ; dans le passage se trouvait cette idole de la jalousie.
Il me dit : « Fils d’homme, vois-tu ce qu’ils font ? Vois-tu les grandes abominations que la maison d’Israël commet ici pour m’éloigner de mon sanctuaire ? Tu vas voir encore de grandes abominations ! »
Il m’emmena vers la cour intérieure de la Maison du Seigneur : voici qu’à l’entrée du sanctuaire du Seigneur, entre le Vestibule et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes tournant le dos au sanctuaire du Seigneur, et le visage vers l’orient. Ils se prosternaient en direction de l’orient, vers le soleil.
Et il me dit : « Tu as vu, fils d’homme ? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu’ils commettent ici ? Oui, ils remplissent le pays de violence, ils provoquent encore mon indignation : les voici qui élèvent le rameau jusqu’à leur nez !
À mon tour d’agir avec fureur ; je n’aurai pas un regard de pitié, je n’épargnerai personne. Ils auront beau crier à mes oreilles d’une voix forte, je ne les écouterai pas. »
J’entendis le Seigneur Dieu me crier d’une voix forte : « Ils sont tout proches, les châtiments de Jérusalem, et chacun tient à la main son arme de mort. »
Alors six hommes s’avancèrent, venant de la porte supérieure, celle qui est du côté nord. Chacun tenait à la main son arme de destruction. Au milieu d’eux, un homme, vêtu de lin, portant à la ceinture une écritoire de scribe. Ils s’avancèrent, et s’arrêtèrent près de l’autel de bronze.
La gloire du Dieu d’Israël s’éleva au-dessus des Kéroubim où elle reposait, et se dirigea vers le seuil de la Maison du Seigneur. Alors le Seigneur appela l’homme vêtu de lin, portant à la ceinture une écritoire de scribe.
Il lui dit : « Passe à travers la ville, à travers Jérusalem, et marque d’une croix au front ceux qui gémissent et qui se lamentent sur toutes les abominations qu’on y commet. »
Puis j’entendis le Seigneur dire aux autres : « Passez derrière lui à travers la ville, et frappez. N’ayez pas un regard de pitié, n’épargnez personne :
vieillards et jeunes gens, jeunes filles, enfants, femmes, tuez-les, exterminez-les. Mais tous ceux qui sont marqués au front, ne les touchez pas. Commencez l’extermination par mon sanctuaire. » Ils commencèrent donc par les vieillards qui adoraient les idoles à l’entrée de la Maison du Seigneur.
Le Seigneur ajouta : « Rendez impure cette Maison, emplissez les cours de cadavres, puis sortez ! » Ils sortirent donc et frappèrent à travers la ville.
Or pendant qu’ils frappaient, j’étais resté seul ; je tombai face contre terre et je criai : « Ah ! Seigneur Dieu, vas-tu exterminer tout ce qui reste d’Israël en déversant ta fureur sur Jérusalem ? »
Il me dit : « La faute de la maison d’Israël et de Juda est grande, immense. Le pays est rempli de sang, la ville est pleine de perversité. Ils disent : “Le Seigneur a abandonné le pays, le Seigneur ne voit plus rien.”
Eh bien ! moi, je n’aurai pas un regard de pitié, je n’épargnerai personne. Je ferai retomber leur conduite sur leur tête. »
Et voici que l’homme vêtu de lin, portant à la ceinture une écritoire, revint et rendit compte en ces termes : « J’ai fait comme tu me l’avais ordonné. »