Publiée le 09-05-2018
Le pape François a écrit la préface de l'ouvrage de Benoît XVI sur la politique, à paraître le 10 mai. Dans sa préface, le pape François affirme qu'il existe une “limite” à l'obéissance à l'Etat en matière familiale.
De fait, la pape reprend la notion désormais bien connue, mais parfois mal-connue, des principes non-négociables, ces principes intangibles qui fondent la société, quels que soient le contexte, le lieu et l'époque (contrairerement aux politiques contingentes, modulables en fonction du bien commun, comme l'immigration...).
Pour le successeur de Pierre, il existe aujourd'hui une idéologie qui refuse tout amour sauf celui “de son propre égo”. Selon lui, cela entraîne une “colonisation des consciences”, par une idéologie qui nie la différence homme-femme – “certitude de fond” – et son rôle dans la transmission de la vie. Sans les nommer, le pape désigne l'idéologie du genre et l'avortement, basés sur la “grande négation” que l'homme a été créé à l'image de Dieu. Et il écrit “il faut établir l'obéissance de l'homme à Dieu comme limite de l'obéissance à l'Etat”.
Cette idéologie aboutit à la “production planifiée et rationnelle” de personnes qui considèrent licite “d'éliminer“ ce qui “n'est plus considéré comme créé, donné, conçu et généré, mais fabriqué par nous seuls”. Ces “apparents” droits de l'homme conduisent à “l'autodestruction de l'homme”.
Source Salon Beige