Publiée le 05-10-2017
Samedi 7 octobre, en la fête de Notre-Dame du Rosaire, un million de polonais formeront une grande chaine humaine, chaine de prière autour des frontières du pays, afin de consacrer à nouveau la Pologne au Coeur immaculé de Marie. D'implorer la protection de la Sainte Vierge sur le pays, sur chaque famille. Afin que la foi catholique soit conservée et grandisse.
-----------------------------------------
Comment les Turcs renoncèrent à leur attaque…
Dans la basilique dominicaine de la Trinité, à Cracovie (Pologne), se trouve une grande chapelle dédiée à la Mère de Dieu, Vierge du Rosaire. L'icône qui orne son autel principal est une copie de la célèbre icône Salus Populi Romani (Salut du peuple romain) – celle-là même que le pape Grégoire le Grand porta en procession pour mettre fin à la peste de 597.
Au cours de la fameuse bataille de Lépante, dans le golfe de Patras en Grèce (le 7 Octobre 1571), lorsque les navires des pays chrétiens mirent en déroute la flotte turque, le pape Pie V priait le Rosaire devant l’icône romaine. Depuis cette date, l’antique image est associée à la dévotion du Rosaire et à la protection de l'Europe contre la domination ottomane. Le cardinal Maciejowski a rapporté une copie de la célèbre icône, de Rome à Cracovie en 1600.
Cette icône a joué un rôle particulier dans le "Lépante polonais" en 1621, quand, à Khotyn, en Ukraine, (qui était à l’époque la ville de Chocim en Pologne), une force alliée de Polonais, de Lituaniens et d’Ukrainiens fit face à une armée turque deux fois plus importante.
Le 3 octobre, l'évêque de Cracovie dirigea une procession du Rosaire avec l'icône sainte pendant de longues heures, suivi de toute la population. A la fin, les Turcs renoncèrent à leur attaque et signèrent un traité.