Publiée le 10-05-2014
La meilleur défense c'est l'attaque : c'est la stratégie qu'a employé le Saint-Siège, mis en cause par une agence de l'ONU, en retournant l'accusation dont il était victime :
"« Le Saint Siège condamne la torture de quiconque, y compris ceux qui sont torturés et tués avant même de naître », a déclaré Mgr Silvano Tomasi, Nonce apostolique des Nations Unies à Genève.
C’est la deuxième fois cette année qu’une délégation du Vatican est invitée à discuter de ses obligations de droit international avec les experts de l’ONU. C’est également la deuxième fois que la doctrine Catholique est victime de médisances à cause de l’avortement. Cet obscur comité attire ainsi à lui l’attention des médias et des critiques.
Il a accusé le Canada et le Royaume-Uni d’être coupable de torture puisqu’ils permettent l’avortement tardif, laissant des enfants mourir sans soins alors qu’ils sont nés vivants.
L’archevêque a ajouté que le Vatican n’avait pas le pouvoir d’imposer ses doctrines, mais que les Catholiques du monde entier procurent des soins de santé maternelle, des alternatives à l’avortement, et aident les femmes physiquement et spirituellement après leur avortement. Il a aussi mis en garde le comité contre les atteintes à la liberté religieuse.
[...] Certains experts se sont montrés plus conciliants après les commentaires de Mgr Tomasi. [...] Le président du Comité, Claudio Grossman, s’est lui aussi montré conciliant. Il a également nié l’existence d’un conflit d’intérêts après la publication dans la presse d’une rumeur selon laquelle son impartialité avait été compromise à cause de son soutien militant pour le mariage homosexuel et l’avortement.
Felice Gaer pour sa part est restée inflexible. La vice présidente du comité a déclaré que la position morale de l’Eglise sur l’avortement était « inquiétante »."