Publiée le 28-11-2011
NEW YORK, 27 novembre (C-FAM) Une liste impressionnante de dignitaires a effectué le lancement des articles de San José au parlement national de l'Uruguay la semaine dernière. Menée par les députés Gerado Amarilla, la liste inclut de nombreux membres du congrès de l'Uruguay, quelques ministres de haut rang, des médecins, des professeurs de droit constitutionnel, et un très célèbre footballer.
Le branche libérale, coalition de gauche du sénat uruguayen, a fait de grands efforts dans la direction d'une libéralisation de l'avortement. Afin de mener cette tâche à bien, ils avaient besoin de mobiliser le parti centre droit, le parti Colorado. Celui-ci a refusé de se joindre aux efforts, et en soutien de son refus, s'est appuyé sur les articles de San José.
Le lancement des Articles de San José au parlement uruguayen a surpris les organisateurs. « Nous n'avons été au courant du lancement de ces articles que peu de temps avant son lancement, a déclaré le représentant de la liste des signataires. Même si nous avons été surpris, nous soutenons cet effort. Ce qui se passe est exactement ce que nous souhaitions : que les articles de San José prennent leur envol et qu'ils soient approuvés par des gens dans le monde entier, qu'ils se l'approprient et le promulgue. »
Les Articles ont aussi été lancés devant une foule de 1000 personnes au congrès de la vie des Philippines dans la ville de Cebu. L'ancien leader de la majorité du Sénat philippin, Francisco Tatad, a mené le mouvement. De nombreux représentants ecclésiastiques étaient présents, dont l'archevêque de Cebu et le nouveau président de la Conférence catholique des évêques des Philippines. Le lancement des articles a été le sujet majeur du discours du sénateur Tatad au Congrès.
Tatad a déclaré au Friday Fax : « Les articles de San José sont faits pour mettre fin aux prétentions selon lesquelles il existe un droit à l'avortement en droit international. Mais pour nous, ils représentent aussi un instrument majeur dans notre combat contre les conceptions étrangères favorables à la contraception et à la stérilisation ». Les Philippines sont l'objet d'une forte pression des agences onusiennes et des groupes militants américains qui poussent l'adoption des programmes de contrôle des population du style onusien.
Les Articles de San José sont un document expert signé par de grands experts tels le professeur Robert George de Princeton, professeur John Haldane de St Andrews, du professeur John Finnis d'Oxford, la députée européenne Anna Zaborska, l'ancienne ministre française Christine Boutin.
Le but des articles est d'aider les personnes et surtout les gouvernements qui dans le monde cherchent des arguments pour réfuter les prétentions du personnel de l'ONU selon lequel il existerait en droit international un droit à l'avortement. Anand grover, le rapporteur spécial pour la Santé de l'ONU a fait une déclaration dans ce sens le mois dernier dans son rapport adressé au Secrétaire Général. Les gouvernements se sont plaints du comportement de Grover, qui a été accusé d'outrepasser son mandat. Il ne lui appartenait pas de faire une telle prétention.
Pas plus tard que cette semaine, un grand nombre d'Etats membres ont imité le débat de l'Assemblé Général et blâmé Grover et ses acolytes pour leur audace. Ils ont tenté d'insérer un amendement à une résolution de l'Assemblée Générale dans ce but. L'effort a échoué de peu et marque la première sérieuse tentative de contrattaque contre les rapporteurs spéciaux.
Au jour d'aujourd'hui, les Articles ont été lancés à l'ONU, au Parlement Européen, à la Chambre des Lords britannique, au congrès mondial pro vie de San José, et à la Conférence pro vie de Calgary. D'autres lancements officiels sont programmés aux Etats-Unis, au Chili, en Argentine, et au parlement italien.
Les Articles sont maintenant disponibles en huit langues, dont l'anglais, le français, l'espagnol, le polonais, le croate, l'italien, et le slovaque. Les organisateurs nous ont assuré que d'autres traductions sont en cours.