Publiée le 04-06-2011
NEW YORK, 27 mai (C-FAM) Alors que s'engageaient cette semaine les négociations du document final de la prochaine conférence sur la jeunesse, une Coalition Internationale de la Jeunesse de plus en plus nombreuse a présenté une déclaration pro-vie à l'ONU.
Les différences entre le projet de résolution sur la jeunesse et la déclaration pro-vie révèlent des divergences de plus en plus manifestes entre les opinions des parties. Ce clivage ne sera que plus visible lors de la Conférence organisée pour la clôture de l'Année Internationale de la Jeunesse.
Le projet de l'ONU fait un portrait négatif de la jeunesse du monde : une jeunesse appauvrie, repliée sur elle-même et intolérante. Au contraire, la déclaration pro-vie donne une appréciation optimiste du potentiel des jeunes et de leur capacité à participer au développement.
Pourtant long de moins de trois pages, le projet de résolution sur la jeunesse ne contient pas moins de neuf références au Programme d'Action Mondial pour la Jeunesse (WPAY). Ce programme d'action contient des références polémiques à l'éducation sexuelle, aux droits sexuels et reproductifs ainsi que des interprétations contestables du « genre ».
Même si le WPAY a été confirmé par des résolutions postérieures, il s'agit d'un document périmé, rédigé en 1995 et partiellement amendé en 2007. Il a été nécessaire en février dernier de rappeler à certaines délégations que leur gouvernement avait à l'origine exprimé des réserves sur certaines parties du document qui ne respectaient pas leur culture, leurs traditions et croyances sur les questions ayant trait à la jeunesse et à la sexualité.
Le document WPAY affirme que les jeunes ont des droits sexuels et que les « gouvernements devraient développer des services de soin de santé sexuelle et reproductive complets et permettre aux jeunes l'accès à ces services ». Le document remet aussi en question les rôles traditionnels féminins et masculins et insiste qu' « une attention spéciale devrait être portée sur la réforme du contenu éducatif, en particulier les programmes qui renforcent les rôles féminins traditionnels. »
Le projet de résolution objet des négociations cette semaine ne fait aucune référence au besoin d'investir et de soutenir la famille. Les représentants de la coalition pro-vie de la jeunesse ont pris note de la suppression systématique des références à la famille dans les documents récents sur la jeunesse, et cette tendance troublante s'accentue.
La Coalition Internationale de la Jeunesse pro-vie et pro-famille a été fondée à Léon, au Mexique, lors de la Conférence Mondiale pour la Jeunesse. La coalition de la Jeunesse a rendu publique une déclaration en réponse à la déclaration radicale de la Jeunesse des ONG, document final de la Conférence Mondiale.
La déclaration de la coalition pro-vie a depuis reçu le soutien de 115 457 personnes. 57 000 signataires sont des jeunes de moins de trente ans du monde entier. La coalition grandissante a aussi lancé un nouveau site internet et recherche de nouveaux membres.
La déclaration pro-vie de la jeunesse conçoit les jeunes comme des êtres rationnels. Elle affirme « Nous sommes les enfants de nos parents et membres d'une famille. Nous sommes des personnes rationnelles, non pas des individus autonomes. Comme l'affirme la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, nous sommes convaincus que la famille est l'élément naturel et fondamental de la société et qu'elle a droit à la protection de la société et de l'Etat. »
Les représentants de la coalition pro-vie affirment qu'ils espèrent incarner une voix positive de la jeunesse lors de la prochaine conférence en juillet, soulignant l'importance de valeurs telles que la dignité humaine, plutôt que de parler de maladies sexuellement transmissibles ou des normes sociales du genre.
La Coalition Internationale de la Jeunesse projette d'organiser quelques conférences importantes en parallèle de la conférence de l'ONU sur la jeunesse, qui aura lieu le 25 et 26 juillets prochains au siège de l'ONU de New York.