Publiée le 25-03-2011
« En nous souvenant de l'Annonciation, nous pouvons dire que Dieu a décidé de participer à l'histoire de l'homme, a pris sur lui toutes les vicissitudes de l'existence humaine. Dieu aime la vie au point d'être devenu l'un de nous, ayant grandi dans le sein d'une femme, étant né d'Elle et à la fin, Il est mort comme nous tous ». C'est ce qu'écrit la Conférence épiscopale argentine dans une note envoyée à l'Agence Fides relative à la célébration de la Journée de l'enfant à naître, récemment instituée dans le calendrier du pays pour aujourd'hui, 25 mars, Solennité de l'Annonciation du Seigneur.
Le communiqué poursuit : « En conformité avec les enseignements de Jésus, nous soutenons la valeur de toute vie humaine mais nous nous sentons particulièrement appelés à soigner et à promouvoir la vie fragile, exposée à des risques ou en danger. Nous sommes donc particulièrement attentifs à l'une des phases les plus fragiles, le début de la vie, face à une mentalité qui réduit la gravité légale et morale de l'avortement. La célébration de l'enfant à naître devrait inviter à la réflexion et à l'engagement ».
A la célébration de la Journée participent non seulement les mouvements pro-vie du pays mais également les paroisses et les écoles catholiques qui ont organisé différentes initiatives et activités. Le texte du communiqué des Evêques constate que « malheureusement, même après la naissance, la vie des enfants continue à être en danger du fait de l'abandon, de la faim, de la pauvreté, des maladies, des abus, des violences et de l'exploitation. Les violations de ses droits, commises dans le monde entier, blessent douloureusement la conscience de tout homme de bonne volonté ». Enfin, il relance l'appel de Jean Paul II à la responsabilité de tous et de chacun face aux injustices commises contre la vie humaine avant et après la naissance : « respecte, défends, aime et sers la vie, toute vie humaine! " (Evangelium vitae, 5).- ( Fides, 25/03/2010)