Publiée le 04-10-2010
Tel est le titre de la dépêche de radio Vatican, ce 4 octobre 2010
"Un prix qui suscite des perplexités morales. Le Nobel de médecine 2010 a été attribué au père de la fécondation in vitro, le britannique Robert Edwards, plus de 30 ans après la naissance du premier bébé éprouvette. La réaction de l'Église catholique ne s'est pas fait attendre. Tout en reconnaissant que la fécondation in vitro constitue une importante découverte scientifique, Mgr Colombo, de l'Académie pontificale pour la Vie, a rappelé qu'elle posait de graves interrogations morales quant au respect de la vie humaine naissante et de la dignité de la procréation humaine. Une découverte a beau être remarquable du point de vue scientifique, elle n'est pas pour autant acceptable du point de vue éthique, familial et social. Cette technique a permis de faire naitre des enfants, mais on oublie que cela a entrainé la suppression d'un nombre beaucoup plus important d'embryons"