Publiée le 27-02-2014
L’infirmière Marianne Anderson raconte cette horreur après deux années de travail dans un des plus grands centres d’avortements de l’Indiana, aux Etats-Unis :
« à plusieurs reprises des difficultés ont surgi avec des avortements, et il a fallu appeler l'hôpital pour venir chercher les femmes [en danger]]. Une fois, c’était une femme qui perdait tout son sang. Des caillots de sang se formaient, sa pression artérielle tombait ».
Sa dramatique expérience l’amène aujourd’hui à dire que ce centre d’avortement est
« une affaire d’argent, un endroit triste, triste à mourir pour y travailler ».
Anderson était chargée d'injecter la sédation, par voie intraveineuse, à ses patientes.
« On nous disait que si nous ne répondions pas à la troisième sonnerie du téléphone, nous serions renvoyées, car ils avaient besoin d’argent ». « À notre réunion hebdomadaire du personnel, on nous rappelait que nous devions dire aux clientes d’éviter les personnes leur conseillant sur les dangers de l’avortement, car on avait besoin d’argent ».
Elle a fini par tomber malade du fait de ce qu’elle a vu dans la salle ‘POC' du Centre: POC signifie ‘Producto de la Concepción' (Produit de la conception).
« On devait les verser (les produits de la conception) dans une passoire, et ensuite évacuer les restes dans les toilettes ».
« Un jour, un médecin parlait au bébé avorté en cherchant toutes les parties [de son corps]: ‘’Allez, petit bras, je sais que tu es là! ¡ Maintenant arrête de te cacher de moi!'’ Cela me rendait malade, me tordait l’estomac ». « Le bruit de l’appareil d’aspiration quand il était mis en marche me hante toujours ».