Publiée le 16-09-2010
Nous – les jeunes du monde du monde entier – célébrons le fait que, comme êtres humains, nous sommes créés à l'image et à la ressemblance de Dieu, et que nous possédons par conséquent une dignité humaine inhérente.
Nous croyons que la jeunesse est « le sculpteur qui sculpte toute la vie » et qu'elle est par conséquent la période la plus critique dans le développement de la personne humaine.
Parce que nous sommes l'avenir de la famille humaine, nous nous efforçons d'agir en vue du bien commun et d'un renouveau positif de la société. Nous recherchons l'épanouissement sain et continu de la famille humaine. Nous adoptons par le présent document les principes suivants qui sont d'une importance fondamentale pour les jeunes et la famille humaine tout entière.
1 - Les jeunes sont des êtres relationnels, formés dans la famille – Nous sommes les enfants de parents et membres d'une famille, et non des individus autonomes. Nous sommes pleinement en accord avec la Déclaration des droits de l'homme disant que la famille est l'élément naturel et fondamental de la société et qu'elle a droit à la protection de la société et de l'Etat.
2 - Les parents sont les premiers éducateurs des jeunes – L'accès à l'éducation est critique pour notre formation et notre réussite à long terme. Nous sommes pleinement en accord avec la Déclaration des droits de l'homme disant que les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants. Les parents ont en premier le droit, le devoir et la responsabilité de nous éduquer et devraient avoir l'assurance de recevoir l'aide propre à procurer aux jeunes une éducation morale, religieuse, intellectuelle, pratique et physique.
3 - Les droits des jeunes sont basés sur le développement de leurs capacités – La jeunesse comporte une période critique de développement au cours de laquelle notre droit de prendre nous-mêmes nos décisions évolue en fonction de notre maturité, et ce droit, selon la Convention relative aux droits de l'enfant, doit être contrebalancé par les droits et les devoirs des parents.1
4 - Le droit à la vie est inviolable depuis le moment de la conception jusqu'à la mort naturelle – Au cours des deux dernières générations, beaucoup sont nés dans des sociétés qui ne protègent pas le droit à la vie avant la naissance, et nous nous considérons comme des rescapés du simple fait d'avoir pu naître. Ce n'est que par la restauration d'une protection juridique appropriée, avant aussi bien qu'après la naissance, que pourra exister une justice et une paix véritables dans la société.2
5 - Les jeunes participent au développement et à l'emploi – Parce que nous sommes la clé de l'avenir, nous devrions être au centre du développement. La jeunesse est le temps du discernement des talents qui serviront pour le reste de la vie.
6 - Une juste compréhension de la sexualité et des relations saines doit être respectée – Au cours de notre apprentissage et de notre rencontre avec notre sexualité naturelle, il faut qu'on nous instille un sens de la responsabilité et du respect de soi. L'expression pleine et appropriée de la sexualité ne peut se réaliser que dans un engagement généreux, total et pour la vie entière, enraciné dans l'institution naturelle du mariage entre un homme et une femme.3
7 - L'homme et la femme sont basés dans la nature – Les jeunes, comme tous les membres de la famille humaine, sont créés mâles et femelles. Si l'homme et la femme sont pleinement égaux, chacun possède des caractéristiques qui n'appartiennent qu'à son sexe, et qui sont complémentaires. Nous affirmons le consensus international que le genre n'est pas une construction sociale et s'entend des deux sexes, mâle et femelle.3
8 - Les jeunes doivent être protégés contre tous les crimes d'exploitation – Toutes les personnes humaines, et particulièrement les jeunes, devraient être à l'abri de l'exploitation sous toutes ses formes. En particulier, les jeunes devraient être protégés de l'exploitation et du trafic à des fins de travail forcé, de prostitution, d'esclavage et de participation à des conflits armés, c'est-à-dire comme enfants-soldats.
1 Cf. Convention relative aux droits de l'enfant, Article 5
2 Cf. Convention relative aux droits de l'enfant, Préambule et Article 6
3 Cf. Statut de Rome de la Cour pénale internationale, Article 7 (3) : « le terme ‘sexe' s'entend de l'un et l'autre sexe, masculin et féminin »