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Actualité

Le Pape François à des gynécologues et obstétriciens italiens

Publiée le 06-02-2025

6 février 2025 – Aux obstétriciens, gynécologues des provinces italiennes de Catanzaro, Cosenza, Crotone et Vibo Valenti.

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     Je suis particulièrement heureux de vous accueillir, sages-femmes, gynécologues et professionnels de la santé de Calabre. Votre profession est très belle, elle est une vocation et un hymne à la vie, d'autant plus important en ce moment historique. En effet, en Italie, mais aussi dans d'autres pays, il semble que nous ayons perdu l'enthousiasme pour la maternité et la paternité ; nous les considérons comme une source de difficultés et de problèmes, plutôt que comme l'ouverture d'un nouvel horizon de créativité et de bonheur. Et cela - nous le savons - dépend beaucoup du contexte social et culturel. C'est pourquoi vous, en tant qu'Ordre professionnel, vous vous êtes donnés un objectif programmatique : inverser la tendance à la dénatalité. Bravo ! Je vous félicite. Je voudrais maintenant réfléchir avec vous sur trois domaines complémentaires et interdépendants de votre vie et de votre mission : le professionnalisme, la sensibilité humaine et, pour ceux qui croient, la prière.

   

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"La vengeance de Dieu viendra". Qu'est-ce que cela veut dire ?

Publiée le 29-01-2025

10 septembre 2006 – Extraits de l'Homélie de Benoit XVI lors de la Messe célébrée à Munich, en Bavière, Allemagne

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     Il n'existe pas seulement la surdité physique, qui isole l'homme en grande partie de la vie sociale. Il existe également un affaiblissement de la capacité auditive à l'égard de Dieu, dont nous souffrons particulièrement à notre époque. Tout simplement, nous n'arrivons plus à l'entendre - trop de fréquences différentes parasitent nos oreilles. Ce que l'on dit de Lui nous semble préscientifique, et ne semble plus adapté à notre temps. Avec l'affaiblissement de la capacité auditive ou même la surdité à l'égard de Dieu, nous perdons naturellement également notre capacité de parler avec Lui ou à Lui. De cette façon, toutefois, nous perdons une perception décisive. Nos sens intérieurs courent le danger de s'éteindre. Avec la disparition de cette perception, l'étendue de notre rapport avec la réalité en général est également limitée de façon drastique et dangereuse. L'horizon de notre vie se réduit de façon préoccupante.


 

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Considérer la nature comme plus importante que la personne humaine elle-même est contraire au véritable développement

Publiée le 28-01-2025

Extrait de l'Encyclique Caritas in Veritate du Pape Benoit XVI, du 29 juin 2009. Numéro 48

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  "Le thème du développement est aussi aujourd’hui fortement lié aux devoirs qu’engendre le rapport de l’homme avec l’environnement naturel. Celui-ci a été donné à tous par Dieu et son usage représente pour nous une responsabilité à l’égard des pauvres, des générations à venir et de l’humanité tout entière. Si la nature, et en premier lieu l’être humain, sont considérés comme le fruit du hasard ou du déterminisme de l’évolution, la conscience de la responsabilité s’atténue dans les esprits. Dans la nature, le croyant reconnaît le merveilleux résultat de l’intervention créatrice de Dieu, dont l’homme peut user pour satisfaire ses besoins légitimes – matériels et immatériels – dans le respect des équilibres propres à la réalité créée. Si cette vision se perd, l’homme finit soit par considérer la nature comme une réalité intouchable, soit, au contraire, par en abuser. Ces deux attitudes ne sont pas conformes à la vision chrétienne de la nature, fruit de la création de Dieu.

 

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Considérer l’augmentation de la population comme la cause première du sous-développement est incorrect, même du point de vue économique:

Publiée le 28-01-2025

Extraits de Benoit XVI dans Caritas in Veritate, 44 et 45. Ce qu'apporte à l'cnonomie et à la société de respecter la vie et la famille.

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La conception des droits et des devoirs dans le développement est mise à l’épreuve de manière dramatique par les problématiques liées à la croissance démographique. Il s’agit d’une limite très importante pour le vrai développement, parce qu’elle concerne les valeurs primordiales de la vie et de la famille [110]. Considérer l’augmentation de la population comme la cause première du sous-développement est incorrect, même du point de vue économique: il suffit de penser d’une part à l’importante diminution de la mortalité infantile et à l’allongement moyen de la vie qu’on enregistre dans les pays économiquement développés, et d’autre part, aux signes de crises qu’on relève dans les sociétés où l’on enregistre une baisse préoccupante de la natalité.

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Susciter une nouvelle réflexion sur le fait que les droits supposent des devoirs sans lesquels ils deviennent arbitraires

Publiée le 28-01-2025

Extrait de l'Encyclique Caritas in Veritate de Benoit XVI, du 29 juin 2009

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"Il est important de susciter une nouvelle réflexion sur le fait que les droits supposent des devoirs sans lesquels ils deviennent arbitraires [106]. Aujourd’hui, nous sommes témoins d’une grave contradiction. Tandis que, d’un côté, sont revendiqués de soi-disant droits, de nature arbitraire et voluptuaire, avec la prétention de les voir reconnus et promus par les structures publiques, d’un autre côté, des droits élémentaires et fondamentaux d’une grande partie de l’humanité sont ignorés et violés [107]. On a souvent noté une relation entre la revendication du droit au superflu ou même à la transgression et au vice, dans les sociétés opulentes, et le manque de nourriture, d’eau potable, d’instruction primaire ou de soins sanitaires élémentaires dans certaines régions sous-développées ainsi que dans les périphéries des grandes métropoles. Cette relation est due au fait que les droits individuels, détachés du cadre des devoirs qui leur confère un sens plénier, s’affolent et alimentent une spirale de requêtes pratiquement illimitée et privée de repères. L’exaspération des droits aboutit à l’oubli des devoirs. Les devoirs délimitent les droits parce qu’ils renvoient au cadre anthropologique et éthique dans la vérité duquel ces derniers s’insèrent et ainsi ne deviennent pas arbitraires.... Avoir en commun des devoirs réciproques mobilise beaucoup plus que la seule revendication de droits."

Annonciation 2025

Publiée le 28-01-2025

Cette année, la Solennité de l’Annonciation revêt un caractère tout particulier. En premier lieu puisque nous vivons l’Année Sainte de l’Incarnation. Ensuite, parce que ce jour marque cette année les 30 ans de l’Encyclique de Saint Jean Paul II, l’Evangile de la Vie. L'Annonciation 2025 marque aussi les 30 ans, pour notre Famille spirituelle, née à la suite de cette Encyclique de Jean Paul II. Le Pape de la vie considère cette Encyclique « comme étant le document central de mon pontificat ».
     30 ans de notre présence au c½ur de l’Eglise, dans le seul but d’annoncer, servir l’Evangile de la Vie dans l’Eglise et la Cité. Quelle belle route que la Providence nous a donnée de vivre ! Tout en rendant grâce, nous confierons notre Famille et plus largement tout le bien qui se vit, se fait, à travers le monde, implorant les grâces tant nécessaires pour que continue de fleurir le printemps de la vie.
     Ainsi, nous nous donnons rendez-vous autant que possible, à la Messe où cela vous sera possible d’aller. Dans la prière du chapelet et de l’Angelus. Comme dans la prière conclusive de l’Encyclique de Jean Paul II. Nous sommes aussi invités à partager cette joie autour de nous.
     Implorons l’Esprit Saint du 17 au 25 mars, pour que d’abondants fruits spirituels et de projets en faveur de la vie naissante puissent voir le jour, suite à l’Année Sainte de l’Incarnation, 30ème anniversaire de l’Evangile de la Vie. A niveau des paroisses. Mais aussi en doyenné, pour un diocèse : on peut vraiment décidons-nous pour la Vie !
    Très belle et lumineuse journée de l’Annonciation.

 

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Un des aspects de l’esprit techniciste moderne se vérifie dans la tendance à ne considérer les problèmes et les mouvements liés à la vie intérieure que d’un point de vue psychologique

Publiée le 27-01-2025

 29 juin 2009 – Benoit XVI - Encyclique Caritas in Veritate

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    CV 76. Un des aspects de l’esprit techniciste moderne se vérifie dans la tendance à ne considérer les problèmes et les mouvements liés à la vie intérieure que d’un point de vue psychologique, et cela jusqu’au réductionnisme neurologique. L’homme est ainsi privé de son intériorité, et l’on assiste à une perte progressive de la conscience de la consistance ontologique de l’âme humaine, avec les profondeurs que les Saints ont su sonder. Le problème du développement est strictement lié aussi à notre conception de l’âme humaine, dès lors que notre moi est souvent réduit à la psyché et que la santé de l’âme se confond avec le bien-être émotionnel. Ces réductions se fondent sur une profonde incompréhension de la vie spirituelle et elles conduisent à méconnaître que le développement de l’homme et des peuples dépend en fait aussi de la résolution de problèmes de nature spirituelle. Le développement doit comprendre une croissance spirituelle, et pas seulement matérielle, parce que la personne humaine est une « unité d’âme et de corps » [156], née de l’amour créateur de Dieu et destinée à vivre éternellement. L’être humain se développe quand il grandit dans l’esprit, quand son âme se connaît elle-même et connaît les vérités que Dieu y a imprimées en germe, quand il dialogue avec lui-même et avec son Créateur. Loin de Dieu, l’homme est inquiet et fragile. L’aliénation sociale et psychologique, avec toutes les névroses qui caractérisent les sociétés opulentes, s’explique aussi par des causes d’ordre spirituel. Une société du bien-être, matériellement développée, mais oppressive pour l’âme, n’est pas de soi orientée vers un développement authentique. Les nouvelles formes d’esclavage de la drogue et le désespoir dans lequel tombent de nombreuses personnes ont une explication non seulement sociologique et psychologique, mais essentiellement spirituelle. Le vide auquel l’âme se sent livrée, malgré de nombreuses thérapies pour le corps et pour la psyché, produit une souffrance. Il n’y pas de développement plénier et de bien commun universel sans bien spirituel et moral des personnes, considérées dans l’intégrité de leur âme et de leur corps.

 

Développement intégral de la personne humaine, et intelligence artificielle

Publiée le 27-01-2025

29 juin 2009 – Benoit XVI, dans son Encyclique Caritas in Veritate, 17 - 18 (extraits)

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     -  La vocation est un appel qui réclame une réponse libre et responsable. Le développement humain intégral suppose la liberté responsable de la personne et des peuples : aucune structure ne peut garantir ce développement en dehors et au-dessus de la responsabilité humaine. Les « messianismes prometteurs, mais bâtisseurs d’illusions » [38] fondent toujours leurs propositions sur la négation de la dimension transcendante du développement, étant certains de l’avoir tout entier à leur disposition. Cette fausse sécurité se change en faiblesse, parce qu’elle entraîne l’asservissement de l’homme, réduit à n’être qu’un moyen en vue du développement, tandis que l’humilité de celui qui accueille une vocation se transforme en autonomie véritable, parce qu’elle libère la personne. Paul VI ne doute pas que des obstacles et des conditionnements freinent le développement, mais il reste certain que « chacun demeure, quelles que soient les influences qui s’exercent sur lui, l’artisan principal de sa réussite ou de son échec »…

     - … Le développement ne peut être intégralement humain que s’il est libre.

     - Outre la liberté, le développement intégral de l’homme comme vocation exige aussi qu’on en respecte la vérité. La vocation au progrès pousse les hommes à « faire, connaître et avoir plus, pour être plus » [41]. Mais là est le problème : que signifie « être davantage » ? À cette question, Paul VI répond en indiquant la caractéristique essentielle du développement authentique: il « doit être intégral, c’est-à-dire promouvoir tout homme et tout l’homme » [42].

     - Précisément parce que Dieu prononce le plus grand « oui » à l’homme [47], l’homme ne peut faire moins que de s’ouvrir à l’appel divin pour réaliser son propre développement. La vérité du développement réside dans son intégralité : s’il n’est pas de tout l’homme et de tout homme, le développement n’est pas un vrai développement.

    -  Le développement humain intégral sur le plan naturel, réponse à un appel du Dieu créateur [48], demande de trouver sa vérité dans un « humanisme transcendant, qui (…) donne [à l’homme] sa plus grande plénitude: telle est la finalité suprême du développement personnel » [49]. La vocation chrétienne à ce développement concerne donc le plan naturel comme le plan surnaturel/

     - C’est pourquoi « quand Dieu est éclipsé, notre capacité de reconnaître l’ordre naturel, le but et le “bien” commence à s’évanouir » [50].

     [38] Ibid., n. 11; DC 64 (1967) col. 678 ; cf. Jean-Paul II, Lett. enc. Centesimus annus (1er mai 1991), n. 25: loc. cit., 822-824; DC 88 (1991) pp. 230-231.

     [39] Paul VI, Lett. enc. Populorum progressio (26 mars 1967), n. 15: loc. cit., 265; DC 64 (1967) col. 679.

[41] Ibid., n. 6: loc. cit., 260; DC 64 (1967) col. 676.

[42] Ibid., n. 14: loc. cit., 264; DC 64 (1967) col. 679.

[47] Cf. Benoît XVI, Discours aux participants du IVe Congrès ecclésial national italien, Vérone, 19 octobre 2006, Oss. Rom. fr. n. 43 (2006) p. 3-4.

[48] Cf. Paul VI, Lett. enc. Populorum progressio (26 mars 1967), n. 16: loc. cit., 265 ; DC 64 (1967) col. 680.

[49] Ibid.

[50] Benoît XVI, Discours aux jeunes, Sydney 17 juillet 2008; DC 105 (2008) p. 778.

 


 

 

L'homme s'est-il fait lui-même ou dépend-t-il de Dieu ?

Publiée le 27-01-2025

     Extraits de l'Encyclique de Benoit XVI, Caritas in Veritate, du 29 juin 2009, sur les questions bioéthiques, vie, famille, ou l'homme peut-il gérer par lui-même son propre progrès sans s'appuyer sur la Loi Naturelle ?

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     CV 15 Deux autres documents de Paul VI sont moins directement liés à la doctrine sociale: l’encyclique Humanæ vitæ du 25 juillet 1968 et l’exhortation apostolique Evangelii nuntiandi du 8 décembre 1975. Ils sont cependant très importants pour discerner le sens pleinement humain du développement proposé par l’Église. Il est donc opportun de les lire en les mettant eux aussi en relation avec Populorum progressio.

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Carlo Acutis : préparer la canonisation

Publiée le 26-01-2025

Parmi les livres parus sur Carlo Acutis

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Subir ou choisir de renaître !

Publiée le 17-01-2025

Avec des paroles de Carlo Acutis, subir ou choisir de renaitre, de consentir au réel de notre quotidien pour porter un fruit qui demeure. (Transmettre la foi. Ed Salvator 2024)

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- Le Père a son trône dans le ciel, ainsi que le Fils, puisqu’il siège à sa droite, tandis que l’Esprit Saint a son trône dans nos c½urs, qui deviennent temple de Dieu. Aussi devons-nous respecter le caractère sacré de notre âme et de notre corps, ne pas banaliser l’amour en le réduisant à une simple « économie du plaisir », uniquement destinée à satisfaire nos désirs égoïstes plutôt qu’à concourir au véritable bien » (Transmettre la foi. Ed Salvator 2024, page 30)
 

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Année Sainte 2025

Publiée le 24-12-2024

 

Parmi les propositions concrètes

  • J’ouvre le catéchisme pour lire ce qui est dit sur l’Incarnation, la Rédemption.
  • Suis-je heureux de croire en Dieu ?
  • Quand l’enfant tarde à venir… Quand une vie s’éteint : quelle place dans ma prière, dans ma présence, l’amitié et l’aide concrète ?
  • Qu’est-ce que je fais pour encourager l’Evangile de la Vie ?
  • Dieu est-il le premier servi dans ma vie, ou bien ce que JE fais ?
  • « L’Espérance ne déçoit pas… » Rm 5,5
  • Etude du Credo en famille, en paroisse…
  • Retrouver dans la Parole de Dieu les points du Credo.
  • Quels livres vont nourrir ma vie chrétienne cette année ?
  • Fêter l’anniversaire non seulement de ma naissance mais aussi celui de mon Baptême
  • Connaître la vie du saint patron dont je porte le prénom. Si je ne porte pas le prénom d’un saint, d’une sainte, en choisir un/une
  • Fête en famille pour l’inauguration du coin prière familial. Bénédiction de notre curé. Joie de le voir partager le repas familial ensuite.
  • Fêter l’anniversaire de la Confirmation, en la grande veillée missionnaire soit à l’occasion de la Journée Mondiale Missionnaire le 3ème dimanche d’octobre, soit lors de la grande veillée de prière en la vigile de Pentecôte.
  • Emprunter des livres de la bibliothèque municipale sur la foi, la vie des saints. Si absents, les demander.
  • Fêter l’anniversaire de notre mariage : petite recollection. Reprendre les lectures de la Messe de notre mariage. Puis, le consentement. La prière des époux. Renouveler la consécration de notre foyer à Notre-Dame.
  • Rédiger mon Testament Spirituel et mes dispositions concernant mon Enterrement.
  • Faire célébrer des Messes pour les âmes du Purgatoire.
  • Attention particulière portée à la neuvaine de prière pour les âmes du Purgatoire, du 2 au 11 novembre. Renouveler sa foi en la « Communion des saints, la résurrection de la chair et la Vie Eternelle ».
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Dans notre vie, nous rencontrons des moments où Dieu semble absent

Publiée le 10-12-2024

19 décembre 2012 – Enseignement de Benoit XVI lors de l’Audience Générale

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     L’ouverture de l’âme à Dieu et à son action dans la foi inclut aussi l’élément de l’obscurité. La relation de l’être humain avec Dieu n’efface pas la distance entre le Créateur et la créature, n’élimine pas ce qu’affirme l’apôtre Paul face aux profondeurs de la sagesse de Dieu : « Que ses décrets sont insondables et ses voies incompréhensibles ! » (Rm 11, 33). Mais justement celui qui — comme Marie — est ouvert de façon totale à Dieu, parvient à accepter le vouloir divin, même s’il est mystérieux, même si souvent il ne correspond pas à notre propre volonté et qu’il est une épée qui transperce l’âme, comme le dira prophétiquement le vieux Syméon à Marie, au moment où Jésus est présenté au Temple (cf. Lc 2, 35). Le chemin de foi d’Abraham comprend le moment de joie pour le don de son fils Isaac, mais aussi le moment de l’obscurité, lorsqu’il doit monter sur le mont Moriah pour accomplir un geste paradoxal : Dieu lui demande de sacrifier le fils qu’il vient de lui donner. Sur le mont, l’ange lui ordonne : « N’étends pas la main contre l’enfant ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique » (Gn 22, 12) ; la pleine confiance d’Abraham dans le Dieu fidèle aux promesses ne manque pas non plus lorsque sa parole est mystérieuse et difficile, presque impossible à accueillir. Ainsi en est-il pour Marie, sa foi vit la joie de l’Annonciation mais passe aussi à travers l’obscurité de la crucifixion de son Fils, pour pouvoir atteindre la lumière de la Résurrection.

     Il en est de même aussi pour le chemin de foi de chacun de nous : nous rencontrons des moments de lumière, mais nous rencontrons aussi des passages où Dieu semble absent, son silence pèse dans notre c½ur et sa volonté ne correspond pas à la nôtre, à ce que nous voudrions. Mais plus nous nous ouvrons à Dieu, plus nous accueillons le don de la foi, plus nous plaçons totalement en Lui notre confiance — comme Abraham et comme Marie — alors plus Il nous rend capables, par sa présence, de vivre toute situation de la vie dans la paix et dans la certitude de sa fidélité et de son amour. Mais cela signifie sortir de soi et de nos projets, afin que la Parole de Dieu soit la lampe qui guide nos pensées et nos actions.

 

Année Sainte : La Bulle d'Indiction du Pape François

Publiée le 06-12-2024

Bulle d’indiction
du Jubilé Ordinaire
de l’Année 2025

FRANÇOIS
ÉVÊQUE DE ROME
SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU


PUISSE L’ESPÉRANCE REMPLIR LE C¼UR
DE CEUX QUI LIRONT CETTE LETTRE

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Tournés vers l'Année 2025

Publiée le 18-11-2024

 

    - Année Sainte Ordinaire du 2025ème anniversaire de l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ouverture de la Porte Sainte à la Basilique Saint Pierre de Rome la Nuit de Noël. Le programme officiel de l’Année Sainte se trouve sur le site du Vatican.
 

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Prière pour l'Année Sainte 2025

Publiée le 08-05-2024

Père, toi qui es aux cieux,
la foi que tu nous as donnée en
ton Fils Jésus-Christ, notre frère,
flamme de charité
répandu dans nos c½urs par l’Esprit Saint,
éveille en nous la bienheureuse espérance
pour l’avènement de ton royaume.

 

Ta grâce nous transforme
en paysans actifs des semences évangéliques
que l’humanité et l’univers entier se lèvent,
dans l’attente confiante
des cieux nouveaux et de la terre nouvelle,
quand lis puissances du mal seront vaincues,
Ta gloire sera éternelle.


Que la grâce du Jubilé
ravive en chaque Pèlerin d’Espérance,
l’aspiration des biens célestes
et déverse sur le monde entier
la joie et la paix
de notre Rédempteur.
À toi Dieu béni éternellement
reçoit notre louange et notre gloire à travers les siècles.

Ainsi soit-il.


Pape François



 

Une paroisse de 13000 fidèles, et pas un divorce... La recette...

Publiée le 20-05-2016

     À Siroki Brijeg, parmi les 13 000 fidèles, on ne compte pas un seul di­vorce. De mémoire d'homme, pas une seule famille n'a éclaté. L'Herzégovine jouit-elle d'une faveur exceptionnelle de la part du Ciel ? Existe-t-il un truc magique contre le démon de la division ?
            La réponse est très simple ! Durant des siècles, sous domination turque puis communiste, les Croates ont cruellement souffert, car on voulait ar­racher leur foi chrétienne. Ils savent par expérience que leur salut vient de la Croix du Christ ;  il ne vient pas des projets de désarmement, de l'aide hu­manitaire ou des traités de paix, même si parfois ces réalités apportent quelques bienfaits.
            La source du Salut, c'est la Croix du Christ ! Ces gens ont une sagesse, ils ne se laissent pas tromper lorsqu'il s'agit de la vie ou de la mort. C'est pourquoi ils ont lié de façon indissociable le maria­ge à la Croix du Christ. Ils ont fondé le mariage qui donne la vie humaine sur la Croix qui donne la vie divine.
            La tradition croate du mariage est si belle qu'elle commence à faire école en Europe et en Amérique ! Lorsqu'un jeune couple se prépare au mariage, on ne lui raconte pas qu'il a trouvé la personne idéale, le meilleur parti. Non ! Que dit le prêtre ? :

« Tu as trouvé ta croix. Et c'est une croix à aimer, une croix à porter,
une croix qu'il ne faudra pas rejeter mais chérir. »


            Ces paroles prononcées en France laisseraient le fiancé muet de stupeur. Mais en Herzégovine, la Croix évoque l'amour, et le crucifix est le trésor de la maison.
            Lorsque les fiancés se rendent à l’église, ils apportent avec eux un cruci­fix. Ce crucifix est béni par le prêtre, et au cours de l'échange des consente­ments, il revêt une importance centra­le. En effet, la fiancée pose sa main droite sur la croix ;  à son tour, le fian­cé pose sa main sur celle de sa fiancée, et les deux mains se trouvent ainsi réunies sur la croix, fondées sur la croix. Le prêtre pose son étole sur les mains des fiancés qui prononcent alors leurs consentements et se promettent fidélité selon le rite de l’Église.
            Après cela, les mariés ne s'embrassent pas, mais ils embrassent la croix. Ils savent qu'ils embrassent ainsi la source de l'amour.
            Celui qui s'approche et voit leurs mains étendues sur la croix comprend que si le mari abandonne sa femme ou que la femme abandonne son mari, alors, c'est la croix qu'ils lâchent. Et lorsqu'on a lâché la croix, il ne reste rien, on a tout perdu, car on a lâché Jésus, on a perdu Jésus.
            Après la cérémonie, les mariés rap­portent ce crucifix et lui donnent une place d'honneur dans la maison. Il deviendra le centre de la prière familiale, car ils ont la conviction que la famille est née de cette croix.
            Si un problème survient, si un conflit éclate, c'est devant cette croix que les époux viennent trouver se­cours. Ils n'iront pas chez un avocat, ils ne consulteront pas un diseur de bon­ne aventure ou un astrologue, ils ne compteront pas sur un psychologue pour régler leurs affaires.
            Non, ils iront devant leur Jésus, de­vant la croix. Ils se mettront à genoux et c'est devant Jésus qu'ils verseront leurs larmes, qu'ils crieront leur souffrance et, surtout, échangeront leur pardon. Ils ne s'endormiront pas le cœur lourd, car ils auront eu recours à leur Jésus, au Seul qui a la puissance de sauver.
            Ils apprendront à leurs enfants à embrasser la croix chaque jour et à ne pas se coucher comme des païens, sans avoir remercié Jésus. Pour les enfants, aussi loin qu'ils s'en souviennent, Jésus est l'ami de la famille, que l'on respecte et que l'on embrasse.
            Ces enfants ne reçoivent pas de « nounours » à étreindre durant la nuit pour se sentir en sécurité. Mais ils disent « bonne nuit » à Jésus et embras­sent la croix. Ils s'endorment avec Jésus, pas avec une peluche. Ils savent que Jésus les garde dans ses bras et qu'ils n'ont rien à craindre, leurs peurs s'éteignent dans leur baiser à Jésus.

 

 

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