Publiée le 15-10-2024
Bienheureux Carlo, sourire du Ciel
pour cette terre blessée et sans paix,
nous louons Dieu pour ta vie simple, joyeuse et sainte.
Tu as accepté avec confiance d'être dépouillé de ta jeunesse
pour te dédier au ciel, avec Jésus et Marie,
à une mission d'amour sans frontières.
Reposant avec ton corps mortel là où François d'Assise
s'est dépouillé de tout bien terrestre,
tu cries avec lui au monde que Jésus est toute notre joie.
Jeune plein de rêves,
attiré par la nature, le sport, Internet,
mais encore plus émerveillé par le miracle de Jésus
réellement présent dans l'Hostie Sainte,
aide-nous à croire qu'il est là vivant et vrai,
mystique « autoroute » qui conduit au Ciel,
et apprends-nous à le contempler avec Marie,
dans les mystères du Saint Rosaire.
Explique-nous, Bienheureux Carlo, qu'au-delà des modes,
seul Jésus, en nous unissant à lui,
nous rend « originaux et non des copies »,
vraiment libres.
Obtiens-nous de savoir le rencontrer dans chaque créature,
mais surtout chez les pauvres,
pour que l'humanité soit plus juste et fraternelle,
riche de beauté et d'Espérance,
à la gloire du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Ainsi soit-il
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Publiée le 14-10-2024
3 mai 1980 – Homélie de Jean Paul II lors de la Messe pour les familles, à Kinshasa au Zaïre.
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"C’est en se conformant au Christ qui s’est livré par amour à son Eglise que les époux accèdent jour après jour, à l’amour dont nous parle l’Evangile : « Aimez-vous, comme je vous ai aimés », et plus précisément à la perfection de l’union indissoluble sur tous les plans. Les époux chrétiens ont fait promesse de se communiquer tout ce qu’ils sont et tout ce qu’ils ont. C’est le contrat le plus audacieux qui soit, le plus merveilleux également !
Publiée le 14-10-2024
Jean Paul II, le 31 octobre 1998, aux participants à la XIIIème Conférence Internationale sur le thème de la grandeur et du prix de la vie humaine, à tout âge et dans toute condition, organisée par le Conseil Pontificale pour la Pastorale de la Santé.
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Votre Conférence a voulu traiter le problème avec ce respect des personnes âgées qui resplendit dans la Sainte Ecriture quand elle nous montre les figures d'Abraham et de Sara (Gn 17, 15-22), décrit l'accueil que Syméon et Anne firent à Jésus (Lc 2, 23-28), appelle les prêtres du nom d'«Anciens» (Ac 14, 23; 1 Tm 4, 14; 5, 17-19; Tt 1, 5; 1 P 5, 1), résume l'hommage de toute la création dans l'adoration des vingt-quatre Anciens (Ap 4, 4) et, enfin, désigne Dieu lui-même comme «le Vieillard» (Dn 7, 9-22).
Publiée le 14-10-2024
Enseignement de Benoit XVI lors de l’Audience Générale du 16 février 2011
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"Dans les Cantiques spirituels, saint Jean de la Croix présente le chemin de purification de l’âme, c’est-à-dire la possession progressive et joyeuse de Dieu, jusqu’à ce que l’âme parvienne à sentir qu’elle aime Dieu avec le même amour dont Il l’aime. La vive flamme d’amour poursuit dans cette perspective, en décrivant plus en détail l’état de l’union transformante avec Dieu. Le parallèle utilisé par Jean est toujours celui du feu: de même que le feu, plus il brûle et consume le bois, plus il devient incandescent jusqu’à devenir flamme, ainsi l’Esprit Saint, qui au cours de la nuit obscure purifie et «nettoie» l’âme, avec le temps l’illumine et la réchauffe comme si elle était une flamme. La vie de l’âme est une incessante fête de l’Esprit Saint, qui laisse entrevoir la gloire de l’union avec Dieu dans l’éternité.
Publiée le 11-10-2024
15 mai 1985 – Discours de Jean Paul II aux représentants des Institutions et Organismes de la Communauté Européenne, au Luxembourg (extrait)
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A l’époque actuelle, un perfectionnement du droit, élargi à la dimension d’une vaste communauté, apparaît d’autant plus nécessaire que la société qu’il sert se modifie sous des influences multiples et souvent contradictoires. Les hommes, dont le droit est appelé à favoriser les aspirations fondamentales, tendent à se disperser en poursuivant tant d’objectifs divers qu’il n’est pas facile d’y discerner l’essentiel. L’exagération de certains désirs, amplifiés par leur projection dans les médias, les craintes éprouvées devant toutes les menaces de violence et d’instabilité qui pèsent sur le monde, les séductions ambiguës qu’exercent les possibilités inouïes des sciences de la vie, tout cela expose l’homme contemporain à ne plus savoir tracer sa route dans la clarté, à se laisser saisir par les vertiges du doute et finalement à perdre de vue les bases d’une saine éthique. C’est dire la gravité du devoir qui incombe à tous ceux qui doivent exprimer les règles de la vie sociale. Il leur faut une grande probité intellectuelle, il leur faut un grand courage pour pratiquer un discernement ardu mais indispensable. L’Eglise, pour sa part, ne ménage pas ses efforts pour défendre les valeurs primordiales du respect de la vie à toutes ses étapes, les biens inaliénables de l’institution familiale, l’exercice des droits humains fondamentaux, la liberté de conscience et de pratique religieuse, l’épanouissement de la personne dans une libre communion avec ses frères. J’ai confiance que cette intention vous anime. Et je formule le v½u ardent que l’Europe saura réagir à tout ce qui affaiblirait les bienfaits d’une juste éthique, afin de mettre en lumière la vérité de l’homme. Et comment ne pas souhaiter que, grâce à des échanges culturels élargis, tous les pays de l’Europe puissent promouvoir les valeurs qu’ils ont en commun ?
Publiée le 11-10-2024
20 mai 1985 – Discours de Jean Paul II au Siège de la Communauté Economique Européenne
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Nous nous trouvons face à un ébranlement moral et spirituel de l’homme, particulièrement sensible en vos pays. On dirait qu’il joue avec la vie, quand il ne se laisse pas saisir par la désespérance. L’aisance avec laquelle la science intervient dans les processus biologiques peut entraîner des égarements mortifères. L’acte merveilleux de transmettre la vie se voit privé d’une part de son sens ; la coulpe se ferme sur lui-même ; avec le consentement de la société, il en vient trop souvent à refuser à l’être sans défense la dignité d’homme et le droit de vivre. Ou bien, la volonté de posséder un enfant justifie des manipulations qui font violence à la nature de l’être humain. Une certaine priorité donnée aux satisfactions affectives de l’individu compromet la stabilité du couple et de la famille et fait perdre de vue les vraies finalités du mariage. Ces graves altérations dans l’éthique chez une part de nos contemporains ne sont-elles pas liées à l’absence d’un idéal, à l’étroitesse du projet humain quand il lui manque l’ouverture de la foi ? Mesure-t-on les conséquences d'une diminution du nombre des naissances qui provoque le vieillissement de la population ? L’homme aurait-il perdu confiance dans une libre et fidèle communion avec l’autre, dans le développement de toutes ses possibilités, à commencer par celle de donner le meilleur de soi-même à ceux qui poursuivront les réussites de la civilisation et feront croître sa beauté ? D’avoir renoncé aux aspirations généreuses et désintéressées, cela entraîne les maux de la solitude et durcit les écarts entre les générations. Les jeunes sont déçus du monde où nous les plaçons. Nos manières de vivre leur permettront-elles de respecter leur propre dignité d’hommes, de découvrir un idéal, de s’épanouir dans une communion d’êtres heureux dans leur dignité ? Il est de notre responsabilité à tous de mesurer l’enjeu de ces questions. L’homme a assez de pouvoir sur lui-même pour reprendre sa route, se relever s’il est tombé, et répondre à la vocation de se dépasser sans cesse.
Publiée le 11-10-2024
Benoit XVI 7 mai 2005 homélie de la Messe de prise de possession de sa cathédrale Saint Jean de Latran
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"La science ne peut pas nous fournir à elle seule une interprétation définitive et faisant autorité ; elle n'est pas en mesure de nous donner, dans l'interprétation, la certitude avec laquelle nous pouvons vivre et pour laquelle nous pouvons également mourir. C'est pourquoi, il y a besoin d'un mandat plus grand, qui ne peut pas naître uniquement des capacités humaines. C'est pourquoi il y a besoin de la voix de l'Eglise vivante, de cette Eglise confiée à Pierre et au collège des apôtres jusqu'à la fin des temps.
Le Pape n'est pas un souverain absolu. Le ministère du Pape est la garantie de l'obéissance envers le Christ et envers Sa Parole
Cette autorité d'enseignement effraie un grand nombre d'hommes à l'intérieur et à l'extérieur de l'Eglise. Ils se demandent si celle-ci ne menace pas la liberté de conscience, si elle n'est pas une présomption s'opposant à la liberté de pensée. Il n'en est pas ainsi. Le pouvoir conféré par le Christ à Pierre et à ses successeurs est, au sens absolu, un mandat pour servir. L'autorité d'enseigner, dans l'Eglise, comporte un engagement au service de l'obéissance à la foi. Le Pape n'est pas un souverain absolu, dont la pensée et la volonté font loi. Au contraire : le ministère du Pape est la garantie de l'obéissance envers le Christ et envers Sa Parole. Il ne doit pas proclamer ses propres idées, mais se soumettre constamment, ainsi que l'Eglise, à l'obéissance envers la Parole de Dieu, face à toutes les tentatives d'adaptation et d'appauvrissement, ainsi que face à tout opportunisme. C'est ce que fit le Pape Jean-Paul II lorsque, face à toutes les tentatives, apparemment bienveillantes envers l'homme, face aux interprétations erronées de la liberté, il souligna de manière catégorique l'inviolabilité de l'être humain, l'inviolabilité de la vie humaine de sa conception jusqu'à sa mort naturelle. La liberté de tuer n'est pas une véritable liberté, mais une tyrannie qui réduit l'être humain en esclavage. Le Pape est conscient d'être, dans ses grandes décisions, lié à la grande communauté de foi de tous les temps, aux interprétations faisant autorité qui sont apparues le long du chemin du pèlerinage de l'Eglise. Ainsi son pouvoir ne se trouve pas "au-dessus", mais il est au service de la Parole de Dieu, et c'est sur lui que repose la responsabilité de faire en sorte que cette Parole continue à rester présente dans sa grandeur et à retentir dans sa pureté, de façon à ce qu'elle ne soit pas rendue vaine par les changements continuels des modes."
Publiée le 06-10-2024
Pape François, le 6 octobre 2024 lors de la prière de l'Angelus
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Aujourd’hui, dans l’Evangile de la liturgie (cf. Mc 10, 2-16), Jésus nous parle de l’amour conjugal. Comme d’autres fois, des pharisiens lui posent une question provocatrice sur un sujet controversé : la répudiation de la femme par le mari. Ils voudraient l’entraîner dans une polémique, mais il ne se laisse pas faire et profite même de l’occasion pour attirer leur attention sur un sujet plus important : la valeur de l’amour entre l’homme et la femme.
Publiée le 30-09-2024
Voici « Les Quinze Promesses de Notre Dame du Rosaire » révélées en 1460 au Bienheureux Alain de la Roche (1428-1475), Dominicain du Couvent de Dinan (France), grand Apôtre du Rosaire, qui restaura la dévotion au Saint Rosaire en parcourant la France, l'Allemagne et les Pays Bas et Fondateur des Confréries du Rosaire. Promesses approuvées par Rome en 1895 :
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1) - À tous ceux qui réciteront dévotement mon Rosaire, je promets ma protection toute spéciale et de très grandes grâces.
2) - Celui qui persévérera dans la récitation de mon Rosaire recevra quelques grâces signalées.
3) - Le Rosaire sera une armure très puissante contre l'enfer ; il détruira les vices, délivrera du péché, dissipera les hérésies.
4) - Le Rosaire fera fleurir les vertus et les bonnes ½uvres et obtiendra aux âmes les miséricordes divines les plus abondantes ; il substituera dans les c½urs l'amour de Dieu à l'amour du monde, les élevant au désir des biens célestes et éternels. Que d'âmes se sanctifieront par ce moyen !
5) - Celui qui se confie en moi par le Rosaire, ne périra pas.
6) - Celui qui récitera pieusement mon Rosaire, en considérant ses mystères, ne sera pas accablé par le malheur. Pécheur, il se convertira ; juste, il croîtra en grâce et deviendra digne de la vie éternelle ;
7) - Les vrais dévots de mon Rosaire seront aidés à leur mort par les secours du Ciel.
Publiée le 08-05-2024
Père, toi qui es aux cieux,
la foi que tu nous as donnée en
ton Fils Jésus-Christ, notre frère,
flamme de charité
répandu dans nos c½urs par l’Esprit Saint,
éveille en nous la bienheureuse espérance
pour l’avènement de ton royaume.
Ta grâce nous transforme
en paysans actifs des semences évangéliques
que l’humanité et l’univers entier se lèvent,
dans l’attente confiante
des cieux nouveaux et de la terre nouvelle,
quand lis puissances du mal seront vaincues,
Ta gloire sera éternelle.
Que la grâce du Jubilé
ravive en chaque Pèlerin d’Espérance,
l’aspiration des biens célestes
et déverse sur le monde entier
la joie et la paix
de notre Rédempteur.
À toi Dieu béni éternellement
reçoit notre louange et notre gloire à travers les siècles.
Ainsi soit-il.
Pape François
Publiée le 20-05-2016
À Siroki Brijeg, parmi les 13 000 fidèles, on ne compte pas un seul divorce. De mémoire d'homme, pas une seule famille n'a éclaté. L'Herzégovine jouit-elle d'une faveur exceptionnelle de la part du Ciel ? Existe-t-il un truc magique contre le démon de la division ?
La réponse est très simple ! Durant des siècles, sous domination turque puis communiste, les Croates ont cruellement souffert, car on voulait arracher leur foi chrétienne. Ils savent par expérience que leur salut vient de la Croix du Christ ; il ne vient pas des projets de désarmement, de l'aide humanitaire ou des traités de paix, même si parfois ces réalités apportent quelques bienfaits.
La source du Salut, c'est la Croix du Christ ! Ces gens ont une sagesse, ils ne se laissent pas tromper lorsqu'il s'agit de la vie ou de la mort. C'est pourquoi ils ont lié de façon indissociable le mariage à la Croix du Christ. Ils ont fondé le mariage qui donne la vie humaine sur la Croix qui donne la vie divine.
La tradition croate du mariage est si belle qu'elle commence à faire école en Europe et en Amérique ! Lorsqu'un jeune couple se prépare au mariage, on ne lui raconte pas qu'il a trouvé la personne idéale, le meilleur parti. Non ! Que dit le prêtre ? :
« Tu as trouvé ta croix. Et c'est une croix à aimer, une croix à porter,
une croix qu'il ne faudra pas rejeter mais chérir. »
Ces paroles prononcées en France laisseraient le fiancé muet de stupeur. Mais en Herzégovine, la Croix évoque l'amour, et le crucifix est le trésor de la maison.
Lorsque les fiancés se rendent à l’église, ils apportent avec eux un crucifix. Ce crucifix est béni par le prêtre, et au cours de l'échange des consentements, il revêt une importance centrale. En effet, la fiancée pose sa main droite sur la croix ; à son tour, le fiancé pose sa main sur celle de sa fiancée, et les deux mains se trouvent ainsi réunies sur la croix, fondées sur la croix. Le prêtre pose son étole sur les mains des fiancés qui prononcent alors leurs consentements et se promettent fidélité selon le rite de l’Église.
Après cela, les mariés ne s'embrassent pas, mais ils embrassent la croix. Ils savent qu'ils embrassent ainsi la source de l'amour.
Celui qui s'approche et voit leurs mains étendues sur la croix comprend que si le mari abandonne sa femme ou que la femme abandonne son mari, alors, c'est la croix qu'ils lâchent. Et lorsqu'on a lâché la croix, il ne reste rien, on a tout perdu, car on a lâché Jésus, on a perdu Jésus.
Après la cérémonie, les mariés rapportent ce crucifix et lui donnent une place d'honneur dans la maison. Il deviendra le centre de la prière familiale, car ils ont la conviction que la famille est née de cette croix.
Si un problème survient, si un conflit éclate, c'est devant cette croix que les époux viennent trouver secours. Ils n'iront pas chez un avocat, ils ne consulteront pas un diseur de bonne aventure ou un astrologue, ils ne compteront pas sur un psychologue pour régler leurs affaires.
Non, ils iront devant leur Jésus, devant la croix. Ils se mettront à genoux et c'est devant Jésus qu'ils verseront leurs larmes, qu'ils crieront leur souffrance et, surtout, échangeront leur pardon. Ils ne s'endormiront pas le cœur lourd, car ils auront eu recours à leur Jésus, au Seul qui a la puissance de sauver.
Ils apprendront à leurs enfants à embrasser la croix chaque jour et à ne pas se coucher comme des païens, sans avoir remercié Jésus. Pour les enfants, aussi loin qu'ils s'en souviennent, Jésus est l'ami de la famille, que l'on respecte et que l'on embrasse.
Ces enfants ne reçoivent pas de « nounours » à étreindre durant la nuit pour se sentir en sécurité. Mais ils disent « bonne nuit » à Jésus et embrassent la croix. Ils s'endorment avec Jésus, pas avec une peluche. Ils savent que Jésus les garde dans ses bras et qu'ils n'ont rien à craindre, leurs peurs s'éteignent dans leur baiser à Jésus.