Publiée le 17-06-2017
« (…) Venons-en au deuxième grand document de l'année 1968 (après la Profession de Foi du Pape Paul II, le 30 juin 1968, en conclusion de l'année de la foi), , l'Encyclique Humanae vitae. Rarement un texte de l'histoire récente du Magistère est devenu un signe de contradiction autant que cette Encyclique, que Paul VI a écrite à partir d'une décision de conscience profondément douloureuse. Deux objections fondamentales ont été soulevées contre le texte, l'une procédurale et l'autre de contenu. Du point de vue de la procédure, on retient que le pape se serait prononcé contre la majorité de la commission d'étude spécialement constituée, et se serait ainsi placé sur un terrain instable; du point de vue du contenu, il fut reproché à l'Encyclique que son affirmation centrale reposait sur un concept de nature dépassé, qu'elle aurait mélangé biologie et éthique. Le problème de la relation entre la majorité de la commission et la décision finale du pape touche des questions fondamentales qui vont bien au-delà de la question de l'Encyclique Humanae vitae. Ici se posent des problèmes tels que : à quel moment une majorité est-elle vraiment représentative ? Qui doit-elle représenter ? Et comment ?
Publiée le 20-06-2017
Audience Générale du 11 février 2015
Il y a en effet un lien étroit entre l’espérance d’un peuple et l’harmonie entre les générations. Ceci, nous devons bien y réfléchir. Il y a un lien étroit entre l’espérance d’un peuple et l’harmonie entre les générations. La joie des enfants fait frémir le cœur de leurs parents et ouvre à un nouvel avenir. Les enfants sont la joie de leur famille et de la société. Ils ne sont pas un problème de biologie reproductive, ni une façon parmi d’autres de se réaliser. Et ils sont encore moins la possession de leurs parents… Non, les enfants sont un don, ils sont un cadeau : compris ? Les enfants sont un don. Chacun est unique et irremplaçable et, en même temps, nécessairement lié à ses racines. En effet, être fils ou fille selon le dessein de Dieu signifie porter en soi la mémoire et l’espérance d’un amour qui s’est réalisé précisément en donnant la vie à un autre être humain, original et nouveau. Et pour les parents, chacun des enfants est lui-même, est différent, est distinct. Permettez-moi un souvenir de famille. Je me souviens de ma maman, elle disait de nous – nous étions cinq - : « J’ai cinq enfants ». Quand on lui demandait : « Lequel préfères-tu ? », elle répondait : « J’ai cinq enfants, comme j’ai cinq doigts. [le pape montre ses doigts]. Si on tape sur celui-ci, j’ai mal ; si on tape sur cet autre, j’ai mal. Ils me font mal tous les cinq. Ce sont tous mes enfants, mais tous différents comme les doigts d’une main ». La famille, c’est comme cela ! Les enfants sont différents, mais ils sont tous des enfants.
On aime son enfant parce que c’est son enfant, pas parce qu’il est beau ou parce qu’il est comme ceci ou comme cela. Non ! Parce que c’est son enfant ! Non pas parce qu’il pense comme moi ou qu’il incarne mes désirs. Un enfant est un enfant : une vie engendrée par nous, mais destinée à lui, à son bien, au bien de la famille, de la société, de toute l’humanité.
Publiée le 20-06-2017
1968
31 juillet 1968 - Audience Générale
Responsabilité, charité, espérance les trois sentiments qui ont inspiré le Pape dans la préparation d'« Humanae vitae »
Chers Fils et Chères Filles,
Notre discours trouve aujourd'hui son thème obligé dans l'Encyclique « Humanae Vitae », sur la régulation des naissances, que Nous avons publiée cette semaine. Nous supposons que vous connaissez ce texte, ou du moins l'essentiel de son contenu.
Une présentation positive de la morale conjugale
Ce document pontifical n'est pas seulement la déclaration d'une loi morale négative — c'est-à-dire l'interdiction de tout acte se proposant de rendre impossible la procréation (n. 14) — mais il est surtout la présentation positive de la moralité conjugale, par rapport à sa mission d'amour et de fécondité « dans la vision intégrale de l'homme et de sa vocation naturelle et terrestre, mais aussi surnaturelle et éternelle » (n. 7).
Publiée le 20-06-2017
L'enseignement du Pape Benopit XVI est particulièrement riche, comme celui de son prédecesseur, Saint Jean Paul II. Travailler ces textes, les méditer... se laisser imprégner par cet enseignement permettra à chacun d'avancezr au large, de préciser ses engagements.
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Publiée le 20-06-2017
Saint Jean Paul II, Pape de la vie, de l'amour. Pape de la famille. A de très nombreuses reprises, cet infatiguable apôtre serviteur de la vie et de l'amour humain a encouragé les hommes et les femmes de notre temps à avoir le courage d'aimer en respectant, enrichissant, témoignant ce que Dieu avait donné et demandé à l'homme, la femme, au Matin du monde. L'invitant à en être le gardien, le veilleur...responsable.
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Publiée le 20-06-2017
Il y a 40 ans, Paul VI publiait son encyclique Humanae Vitae. Contestée et incomprise au moment de sa publication, cette encyclique semble pourtant contenir un message très important pour la société actuelle. Zenit a demandé à Pierre-Olivier Arduin, directeur de la commission bioéthique du diocèse de Fréjus-Toulon, d’analyser ce message.
Pierre-Olivier Arduin est également chroniqueur société pour La Nef et directeur des études du master bioéthique Jérôme Lejeune, www.iplh.fr. Il a publié La bioéthique et l’embryon, avec une préface de Mgr Rey, aux Editions de l’Emmanuel, en 2007.
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Publiée le 18-02-2018
Réunis en un groupe de 45 experts (scientifiques, spécialistes dans le domaine social et moral) pour étudier les derniers développements concernant la connaissance des méthodes naturelles de régulation de la fertilité, nous désirons nous adresser aux femmes et aux hommes du monde.
La régulation de la fertilité humaine est un sujet délicat qui implique des choix et des décisions sérieuses. De nombreux problèmes sont apparus dans cet important domaine de l’expérience humaine. Nous proposons en toute confiance le seul moyen authentique pour une véritable humanisation de ce merveilleux don de Dieu qu’est la procréation, qui permet de parvenir à la « planification naturelle de la famille ».
Publiée le 18-02-2018
Les méthodes naturelles respectent le fonctionnement normal de la reproduction humaine
Le 7 juillet 1994, S.Em. Le Card. A. López Trujillo, Président du Conseil pontifical pour la Famille, a présenté, au cours d’une conférence de presse dans la salle de presse du Saint Siège, le volume des Actes de la Convention d’étude promue par le Conseil pontifical en 1992, sur la régulation de la fertilité.
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Le présent volume reproduit les « Actes » de la Convention d’étude promue par le conseil pontifical pour la Famille, qui s’est tenue du 9 au 11 décembre 1992, dans le but d’écouter ceux qui dans le monde ont été les principaux chercheurs, divulgateurs et représentants en matière de méthodes de diagnostic et de régulation naturelle de la fertilité chez la personne humaine.
Le but de la Convention n’était pas de défendre le droit de cité des méthodes naturelles dans le domaine scientifique et d’assistance, car cela a désormais été reconnu par l’Organisation mondiale de la Santé àla fin de 1982. Il est clair que, durant les travaux de cette importante rencontre, on a continué de confirmer le principe selon lequel il existe des bases scientifiques qui soutiennent les méthodes dites « naturelles » les plus connues – la méthode de la température, la méthode syntothermique, et la méthode de l’ovulation, ou méthode Billings – et il y a des résultats sur le plan de la praticabilité et de la validité, que l’on se réfère à l’écart, motivé et justifié sur le plan éthique, entre chaque conception, ou que l’on se réfère à la recherche d’une conception difficile.
Certains chercheurs, comme on pourra le lire dans les Actes, ont également mis les participants de la Convention sur la piste de nouvelles recherches et des résultats relatifs à ce qui apparaît désormais comme une stratégie, nouvelle et différente des multiples tentatives faites depuis plus de trente ans, pour intervenir sur les processus de fécondation : la nouvelle stratégie consiste à connaître pour respecter et suivre les rythmes de la fertilité.
Publiée le 05-03-2018
Selon le président de la Fédération int. des associations de médecins catholiques
ROME, Jeudi 8 janvier 2009 (ZENIT.org) – Bien qu’elle ait été publiée il y a 40 ans, l’encyclique Humanae vitae suscite encore un vif débat. Il y a ceux qui, même au sein de l’Eglise catholique, pensent qu’elle fut inadaptée à l’époque et insuffisante dans ses réponses, d’autres qui au contraire, considèrent qu’elle fut prophétique. Ces derniers soutiennent que Paul VI a vu juste en mettant en garde contre l’utilisation de contraceptifs, dangereux non seulement pour la santé de la femme mais aussi pour les relations dans le couple.
C’est sur ce sujet que le professeur José María Simón Castellví, président de la Fédération internationale des associations des médecins catholiques (FIAMC), a publié dans L’Osservatore Romano du 4 janvier, un document intitulé « Les 40 ans de l’encyclique Humanae vitae d’un point de vue médical » (http://frblin.club.fr/fiamc/04texts/ehmann/HumanaeIta03R.pdf). Il y illustre tous les problèmes que la pilule contraceptive a fait émerger, relatifs à la santé de la femme, à la pollution de l’environnement et à la banalisation des relations du couple.
ZENIT l’a interviewé.
Publiée le 20-03-2018
Le 25 juillet 1968, le Pape Paul VI publiai"HumanaeVitae", Lettre Encyclique sur l'amour humain et la régulation naturelle des naissances. Le Pape Paul VI se retrouva alors isolé, abandonné, comme Jésus. ce fut pour le Pape Paul VI une très grande épreuve. Cette épreuve, Padre Pio l'a ressentie profondément. A tel point qu'il a tenu à écrire au Pape une lettre, dont voici un extrait concernant Humanae Vitae :
"«Je sais que votre coeur souffre beaucoup ces jours-ci pour le destin de l'Église, pour la paix dans le monde, pour les si nombreux besoins des peuples, mais surtout à cause du manque d'obéissance de certains Catholiques à l'égard du haut enseignement que vous nous donnez, assisté par l'Esprit-Saint et au nom de Dieu. Je vous offre ma prière, et ma souffrance quotidienne… afin que le Seigneur vous réconforte par sa grâce, pour continuer à suivre le chemin droit et difficile, en défendant l'éternelle vérité…
Je vous remercie également des paroles claires et décisives que vous avez prononcées, particulièrement dans la dernière encyclique Humanæ vitæ, et je réaffirme ma foi, ainsi que mon obéissance inconditionnelle à vos directives éclairées.
Que le Seigneur veuille accorder le triomphe à la vérité, la paix à son Église, la tranquillité aux peuples de la terre, la santé et la prospérité à votre Sainteté, afin que, lorsque ces bourrasques passagères se seront dissipées, le Règne de Dieu triomphe" dans tous les cœurs."
Cette lettre est datée du 12 septembre 1968. Padre Pio mourut quelques jours, le 23 septembre.
Publiée le 20-05-2018
Lettre pastorale publiée par la conférence épiscopale du Kazakhstan à l'occasion du 50e anniversaire d'Humanae vitae, pour en marquer l'actualité et rappeler la vérité. (texte intégral)
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Lettre pastorale à l'occasion du 50ème anniversaire de l’encyclique Humanæ vitæ
Loué soit Jésus Christ ! Chers frères et sœurs en Christ ! L’année en cours est marquée par l'événement mémorable du 50ème anniversaire de l´encyclique Humanae vitae, avec laquelle le Bienheureux Paul VI a confirmé la doctrine du Magistère constant de l´Église au sujet de la transmission de la vie humaine. Les Évêques et les Ordinaires du Kazakhstan veulent saisir l’occasion propice pour honorer la mémoire et la pérenne importance de cette encyclique.
Publiée le 23-05-2018
"La loi Taubira ouvrant le mariage civil à deux personnes de même sexe a été votée voilà cinq ans. Ce recul permet de la resituer dans le temps long du devenir de notre société. Cette loi est une étape dans un processus puissant et profond qui continue à se déployer aujourd’hui. Le débat actuel sur « la PMA pour toutes », voire sur la GPA, en est la suite logique. Faire le bilan de la loi Taubira, c’est donc la resituer dans cette logique de la modernité tardive, radicalisant les principes de la modernité, au premier chef les droits de l’individu comme fondement de la vie sociale et politique.
Publiée le 23-05-2018
Extrait de l'homélie de Pentecôte 2018 du père abbé de Triors, Dom Courau :
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"... Sous nos yeux, les signes visibles de Dieu disparaissent, ceux du démon se multiplient : Tertullien dit de lui qu’il singe Dieu. Malgré tout la Pentecôte est là, humblement triomphante, dénonçant sans sarcasme l’inanité de ses caricatures falsifiées. Et cela est extrêmement concret : voici 50 ans en mai 68 de prestigieuses et fallacieuses promesses furent faites pour éviter tout effort moral. Faites-vous plaisir, tuer le temps : ces adages qui sévissent toujours, prétendent aider à supporter le triste présent avec son décor sans âme ; mais le divertissement pascalien cache mal le grand ennui qu’à juste titre, la jeunesse cherche à fuir. L’adage touche surtout la vie affective « sans risque » comme on dit, c’est-à-dire en révolte contre l’ordre divin. La loi Neuwirth a consacré cette transgression, enclenchant peu après la loi Veil.
Publiée le 02-07-2018
Les Etats généraux de la bioéthique se sont achevés fin avril et l’heure est au bilan. Force est de constater que le large consensus présenté par le Président de la République comme condition à l’évolution de la législation en faveur de « la PMA pour toutes » n’a pas été atteint. Les oppositions argumentées à « la PMA sans père » l’ont emporté, non seulement dans les débats organisés en région, mais aussi dans les contributions postées sur le site internet dédié et encore dans les auditions organisées par le Conseil consultatif national d’éthique (CCNE). Un sondage IFOP pour Alliance Vita, en juin 2018, montre même que 73% des français considèrent que les rôles du père et de la mère sont différents et complémentaires, 89% que l’absence de père est quelque chose qui marque toute la vie, et 61% qu’il faut privilégier le besoin de chaque enfant d’avoir un père en réservant la PMA aux couples homme – femme ayant un problème d’infertilité. On est loin du sondage publié par La Croix avant les Etats généraux de la bioéthique, faisant valoir que 64% des français sont favorables à la PMA pour toutes, mais en se situant du côté du « droit à l’enfant » plutôt que du « droit de l’enfant » à avoir un père et une mère.
Publiée le 02-07-2018
Extrait de l'homélie de Dom Courau, père abbé de Triors, prononcée vendredi 29 juin 2018 :
"La Confession de Pierre sur la route de Césarée fut le 1er Credo de l’Église. À chaque étape importante de sa vie, l’Église l’a réédité : les grands Conciles des premiers siècles s’en sont fait l’écho, à Nicée en juin 325, à Constantinople en 381, au Latran en 640. Ainsi dans le Credo de la messe, nous répétons l’affirmation de S. Pierre. Au lendemain du Concile de Trente, après les confusions liées au Grand Schisme et à la Réforme protestante, Pie IV fit à nouveau une profession de foi, en novembre 1564. Il y a juste 50 ans en juin 1968, le Bx Paul VI fit de même après le IInd Concile du Vatican ; il a voulu ce Credo qui porte son nom, face à un monde en profonde mutation, dans lequel tant de certitudes sont mises en contestation ou en discussion. Dans le préambule du Credo, il s’adresse aux fidèles emblématiques de mai 68, menacés de se laisser fasciner par la nouveauté, sans esprit critique, sous l’impulsion du modernisme échevelé qui croit préparer l’avenir en perdant de vue le cri de Pierre sur la route de Césarée. La Révélation de Dieu ne saurait jamais être tenue pour une mode transitoire. La profession de foi du Paul VI associait le Concile au XIXème centenaire du martyre des SS. Pierre et Paul, l’année 1968 étant proclamée année de la foi dans ce dessein. Peu après Paul VI précisait : Une profession de foi n’est qu'un résumé, un «symbole» dit la théologie, une formule contenant les principales vérités de la foi, avec autorité, mais condensées et en raccourci. Dès les origines, une telle synthèse des dogmes fondamentaux de l'enseignement doctrinal était proposée aux catéchumènes qui devaient l’apprendre par cœur.