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Que soit annoncé l'Evangile de la Vie et de la Famille

Publiée le 12-09-2024

 

Pape François, mercredi 4 seprembre, extrait de la rencontre avec les Autorités civiles et le Corps Diplomatique, à Jakarta

     Malgré des déclarations politiques convaincantes, il existe de nombreuses situations où manque un engagement effectif et clairvoyant en faveur de la construction de la justice sociale. C’est pourquoi, une partie considérable de l’humanité est laissée en marge, sans les moyens pour une existence digne et sans défense pour faire face à des déséquilibres sociaux sévères et croissants, qui déclenchent de graves conflits. Et comment résout-on cela? Par une loi de mort, c'est-à-dire en limitant les naissances, en limitant la plus grande richesse d'un pays, c'est-à-dire les naissances. Votre pays, en revanche, compte des familles de trois, quatre ou cinq enfants. Et cela se voit dans le niveau d'âge du pays. Continuez ainsi. C'est un exemple pour tous les pays.

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Extrait de l'homélie de la messe le 4 septembre 2024, à Jakarta

     Nous avons toujours besoin d’une lumière qui vienne d’en haut pour éclairer nos pas, d’une eau vive qui étanche la soif des déserts de l’âme, d’une consolation qui ne déçoive pas parce qu’elle vient du ciel et non pas des choses éphémères de ce monde. Au milieu de l’étourdissement et de la vanité des paroles humaines, frères et s½urs, il y a un besoin de la Parole de Dieu, la seule qui soit une boussole pour notre voyage, la seule qui soit capable de nous ramener au vrai sens de la vie parmi tant de blessures et d’égarements.

 

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Le 7 septembre 2024, en Papouasie

     L’abondance des biens matériels, sans cette respiration de l’âme, ne suffit pas à donner vie à une société dynamique et sereine, laborieuse et joyeuse ; au contraire, elle la fait se replier sur elle-même. L’aridité du c½ur lui fait perdre le cap et oublier la juste échelle des valeurs ; elle lui enlève son élan et la bloque - comme c’est le cas dans certaines sociétés opulentes - au point de perdre l’espérance en l’avenir et de ne plus trouver de raisons pour transmettre la vie.

 

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9 septembre 2024, en Papouasie

Comment construisez-vous l'avenir ? À quoi sert-il de donner nos vies? Je voudrais me permettre d'être défié par ces questions, ... par une histoire au début de la Bible : l'histoire de la Tour de Babel. Là, nous voyons que deux modèles entrent en collision, deux façons opposées de vivre et de construire la société : l'un conduit à la confusion et à la dispersion, l'autre conduit à l'harmonie de la rencontre avec Dieu et avec les frères. Confusion d'un côté et harmonie de l'autre. C'est important.

 

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Le 10 septembre, extrait de l'homélie de la Messe à Timor

     En tout lieu, la naissance d’un fils est un moment lumineux, un moment de joie et de fête, qui souvent suscite en nous de bons désirs, de nous renouveler dans le bien, de retourner à la pureté et à la simplicité. Devant un nouveau-né, même le c½ur le plus dur se réchauffe et se remplit de tendresse. La fragilité d’un enfant porte toujours un message si fort qu’il touche même les âmes les plus endurcies, apportant avec elle des mouvements et des résolutions d’harmonie et de sérénité. C’est merveilleux, frères et s½urs, ce qui se passe à la naissance d’un enfant !

 

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10 septembre 2024 – Rencontre avec les séminaristes, prêtres et religieux et catéchistes à la cathédrale de l’Immaculée Conception à Timor Oriental

   Marie oint les pieds de Jésus et ce parfum se répand dans toute la maison. Je voudrais m'arrêter avec vous précisément sur ceci : le parfum, le parfum du Christ, le parfum de son Évangile, est un don que vous avez, un don qui vous a été donné gratuitement, mais que vous devez garder et que nous sommes tous appelés à répandre ensemble. Gardez le parfum, ce don de l'Évangile que le Seigneur a donné à cette terre du Timor-Oriental, et répandez le parfum.

     Nous avons toujours besoin de revenir à l'origine, à l'origine du don reçu, de notre condition de chrétiens, de prêtres, de religieux ou de catéchistes. Nous avons reçu la vie même de Dieu par Jésus, son fils, qui est mort pour nous et qui nous a donné l'Esprit Saint. Nous avons été oints, nous sommes oints de l'huile d'allégresse, et l'apôtre Paul écrit : « Nous sommes pour Dieu la bonne odeur du Christ » (2 Co 2, 15).

   … Vous êtes vous aussi des disciples missionnaires parfumés d'Esprit Saint pour enivrer la vie du saint peuple fidèle de Dieu.

     Mais n'oublions pas une chose : le parfum reçu du Seigneur doit être conservé, doit être traité avec beaucoup d’attention, comme Marie de Béthanie l'avait mis de côté, l'avait gardé, précisément pour Jésus. De la même manière, nous devons conserver l'amour, conserver l'amour. N'oubliez pas cette phrase : nous devons conserver l'amour, avec lequel le Seigneur a parfumé notre vie, qu’il ne se dissipe pas et ne perde pas son odeur. Et qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie être conscient du don que nous avons reçu - tout ce que nous avons est un don, soyons-en conscients -, se rappeler que le parfum n'est pas pour nous, mais pour oindre les pieds du Christ, annonçant l’Évangile et en servant les pauvres, cela signifie veiller sur nous-mêmes car la médiocrité et la tiédeur spirituelle sont toujours aux aguets

     L’Église existe pour évangéliser, et nous sommes appelés à apporter aux autres le doux parfum de la vie, la vie nouvelle de l’Évangile. Marie de Béthanie n’utilise pas le précieux nard pour se parer, mais pour oindre les pieds de Jésus, et ainsi elle répand l’arôme dans toute la maison. En réalité, l’Évangile de Marc précise que Marie, pour oindre Jésus, brise le vase d’albâtre contenant l’onguent parfumé (cf. 14, 3). L’évangélisation se produit lorsque nous avons le courage de “briser” le vase qui contient le parfum, de briser la “carapace” qui souvent nous enferme sur nous-mêmes et de sortir d’une religiosité paresseuse, confortable, vécue uniquement pour un besoin personnel…

     Et en particulier, le parfum de l’Évangile, il convient de le répandre contre tout ce qui humilie, défigure et même détruit la vie humaine, contre ces fléaux qui créent vide intérieur et souffrance, tels que l’alcoolisme, la violence et le manque de respect pour la femme. L’Évangile de Jésus a le pouvoir de transformer ces réalités obscures et de générer une société nouvelle….

     Souvenons-nous de ceci : avec le parfum, nous oignons les pieds du Christ qui sont les pieds de nos frères dans la foi, en commençant par les plus pauvres. Les plus privilégiés sont les plus pauvres, et avec ce parfum, nous devons prendre soin d'eux…

     le parfum du Christ, le parfum de l'Évangile, qui enrichit la vie et la remplit de joie.

 

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12 septembre 2024 - Discours avec les autorités civiles et le Corps Diplomatique, à Singapour

     Permettez-moi également de rappeler le rôle de la famille - premier endroit où chacun apprend à entrer en relation avec les autres - à être aimé et à aimer. Dans les conditions sociales actuelles, les fondements sur lesquels reposent les familles sont remis en question et risquent d’être affaiblis. Elles doivent être mises en mesure de transmettre les valeurs qui donnent du sens et de la forme à la vie et d’apprendre aux jeunes à nouer des relations solides et saines. Il convient donc de saluer les efforts déployés par diverses institutions pour promouvoir, protéger et soutenir l’unité de la famille.

 

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12 septembre 2024 – Homélie de la Messe au stade de Singapour

     Si quelque chose de bon existe et demeure en ce monde, c’est uniquement parce que, dans des circonstances infinies et variées, l’amour a prévalu sur la haine, la solidarité sur l’indifférence, la générosité sur l’égoïsme. Sans cela, même ici, personne n’aurait pu faire pousser une si grande métropole, les architectes n’auraient pas dessiné, les ouvriers n’auraient pas travaillé et rien n’aurait été réalisé.

     … Parfois, il arrive que la grandeur et la majesté de nos projets puissent nous le faire oublier, en nous faisant croire que nous pouvons, tout seuls, être les auteurs de nous-mêmes, de notre richesse, de notre bien-être, de notre bonheur, mais à la fin la vie nous ramène toujours à une unique réalité : sans l’amour, nous ne sommes rien.

     La foi nous confirme et nous éclaire encore davantage sur cette certitude, car elle nous dit qu’à la racine de notre capacité d’aimer et d’être aimés se trouve Dieu Lui-même, qui, avec un c½ur de Père, nous a désirés et nous a fait naître de manière totalement gratuite (cf. 1 Co 8, 6) et qui, de manière tout aussi gratuite, nous a rachetés et libérés du péché et de la mort, par la mort et la résurrection de son Fils Unique. C’est en Lui, en Jésus, que tout ce que nous sommes, et pouvons devenir, trouve sa source et son accomplissement.


 

 

 

 

 

 

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