Publiée le 25-02-2014
La haute Cour bolivienne a décidé, sur le fondement de croyances indigènes, que la vie est protégée par sa constitution. Cependant elle ne protège pas toutes les femmes et certains enfants. Stefano Gennarini vous explique la décision.
Que font les agences de l’ONU, dont le travail consiste à limiter le nombre de naissances ? Elles essaient de faire des « droits reproductifs», nom de code pour IVG, une obligation de droit international. Les dirigeants de l’ONU viennent de leur donner plus d’importance, alors que les Etats essaient de définir les prochains objectifs de l’organisation internationale.
La Cour constitutionnelle de Bolivie vient de confirmer la validité de sa législation protégeant la vie de l’enfant à naître, cela malgré les pressions exercées par les experts de l’Onu.
Le jugement de la Cour bolivienne est arrivé comme une surprise. Le groupe militant IPAS remettait en cause la constitutionalité de l’interdiction de l’avortement. La Cour a conclu que la vie à naître devait être protégée, même si elle a concédé une exception en cas de viol, et ouvert la porte à la recherche sur l’embryon et à la pilule du lendemain.