Cet ouvrage étudie l’avortement sous divers aspects, parfois inédits, et vise à fournir les bases conceptuelles et juridiques à une politique de prévention de l’avortement. Il ne s’agit pas d’un plaidoyer opposant un « droit à l’avortement » de la mère au « droit à la vie » de l’enfant : cette dramatique dialectique entre liberté individuelle et dignité humaine est une impasse. La liberté et la dignité ne sont que trop souvent des mots, voire de simples slogans, qui recouvrent et dissimulent des réalités humaines sans les saisir pleinement.
Ce livre se veut réaliste et se fonde sur une étude factuelle approfondie des causes et des conséquences de l’avortement. Celles-ci incitent à considérer l’avortement non pas comme une liberté abstraite, mais bien plus comme un problème social et de santé publique, exigeant une politique de prévention. Une telle politique était d’ailleurs voulue par Simone Veil qui refusait tout droit à l’avortement et n’entendait en tolérer la pratique que comme un moindre mal. C’est aussi et encore l’approche du droit international et du droit européen, l’un et l’autre offrant un support juridique solide à une politique de prévention, et même à un « droit de ne pas avorter ».
Contre l’intention déclarée de Simone Veil, l’avortement est progressivement devenu non plus seulement une tolérance, mais une liberté. Ce changement de perspective a eu des implications profondes pour toute la société et a bouleversé l’ordre juridique au-delà de la question du contrôle des naissances : il affecte d’autres droits et principes, tels que l’interdiction des discriminations sexuelles et génétiques, les droits à la vie, à la liberté de conscience, ou encore à la liberté d’expression et de manifestation. Chacun de ces aspects est étudié dans le présent ouvrage, avec une attention particulière pour la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme.
La situation des femmes ne peut être réellement améliorée, et le droit retrouver sa cohérence, qu’en réintroduisant la question de l’avortement dans la perspective de la prévention concrète, par opposition à la liberté abstraite. C’est ainsi que plusieurs pays européens sont parvenus à réduire très sensiblement le recours à l’avortement.
La procréation médicalement assistée (PMA), encore réservée aux couples homme/femme, et la gestation pour autrui (GPA) sont désormais revendiquées par certains couples de même sexe.
Si le gouvernement français a reculé sur la PMA pour les couples de femmes, la Cour européenne des droits de l’homme pourrait l’imposer au peuple français.
Pour la GPA, déjà la circulaire Taubira du 25 janvier 2013 ordonne-t-elle aux greffiers de « fermer les yeux » et d’accorder la nationalité française aux enfants nés de GPA à l’étranger.
L’auteur, juriste, dresse un état des lieux : aujourd’hui, le droit accompagne le lien affectif et éducatif pouvant exister entre un adulte et un enfant. En revanche, admettre dans le droit français une filiation déconnectée de l’engendrement conduit immanquablement à des contradictions insolubles, à l’émergence d’un marché de la procréation, etc.
Réalise-t-on qu’un enfant né par insémination avec donneur pourrait, légitimement et légalement, demander des comptes à l’État, au médecin, au conjoint qui a laissé faire, à la mère elle-même ?
Savons-nous qu’un enfant de divorcés pourrait se voir imposer, comme troisième parent, le nouveau conjoint de son père ou de sa mère ?
Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui veulent des arguments pour défendre d’abord l’intérêt de l’enfant.
Le « choix de la famille » évoque de prime abord la décision qu'un homme et une femme prennent ensemble de donner à leur amour la forme plénière du mariage en vue de fonder un foyer. L'amour est toujours une bonne nouvelle, il se donne et se reçoit ; les chrétiens reconnaissent aussi dans l'amour un don de Dieu et un appel.
Le « choix de la famille » évoque aussi l'élection divine, d'abord dans l'oeuvre de la Création (Homme et Femme Il les créa), puis dans l'appel particulier que Dieu adresse à beaucoup : le mariage est une vocation à l'amour et au don de la vie.
Enfin, le « choix de la famille » illustre la sagesse des peuples qui a permis que la société des hommes se structure, dans la plupart des cultures et durant des siècles, sur la cellule familiale.
Nommé par le Pape Benoît XVI Secrétaire du Conseil pontifical pour la famille, l'évêque Mgr Jean Laffitte, spécialiste en théologie morale et en anthropologie chrétienne, nous fait bénéficier dans ces entretiens de son expérience et de son engagement au service des familles dans le monde entier, en même temps que de sa réflexion sur toutes les dimensions de l'amour humain.
Si pour une naissance dans les meilleures conditions, on tend à être à l'écoute de la nature, la conception et la manipulation possibles de l'embryon tendent aujourd'hui à artificialiser le processus. L'homo faber pose alors de nouveaux problèmes à l'homo sapiens. Ces questions sont le quotidien des praticiens de la médecine : gynécologues, généticiens, spécialistes de la chirurgie fœtale …et des praticiens de la réflexion : juristes, sociologues, philosophes, théologiens des différentes religions … Ils livrent ici leur quotidien et dresse un état des lieux. Le travail et l'expérience des auteurs de ce livre, spécialistes reconnus dans leurs domaines, débouche sur une appréciation éclairée et argumentée des enjeux de toutes ces pratiques pour l'avenir des petits d'hommes. Sadek Beloucif, anesthésiste Georges Bourrouillou, généticien médical Sarah Carvallo, enseignant-chercheur en philosophie Marielle Charvet, Chirurgien Marie-Thérèse Hermange, gynécologue-obstétricien Patrick de Laubier, professeur Préface de Denis Pellerin, professeur Catherine de Rus, infirmière Jacques Saboye, chirurgien Gabriel Sebag, rabbin Alain Sériaux, agrégé de droit Élisabeth G. Sledziewski, philosophe Jean Thévenot, gynécologue-obstétricien Chantal Vavasseur, médecin échographiste sous la direction d'André-Robert Chancholle, chirurgien et Michel Nodé-Langlois, professeur.
Le divorce laisse les adultes souvent bien démunis face à leurs enfants. Pour autant, une séparation – aussi douloureuse soit-elle – n'est pas la fin de tout. Il y a un lendemain et c'est à ce lendemain que le présent ouvrage s'intéresse. La mission de parent dans ces nouvelles conditions, les conséquences de la rupture pour l'enfant, ce qu'éprouve l'enfant, les moyens à donner pour qu'il se construise sans brûler les étapes, etc. Telles sont les sujets délicats abordés dans ce livre, dans une lumière à la fois biblique, anthropologique, éthique et psychologique.
Couples en crise, séparations, divorces, réengagements… Que faire dans ces situations ? Le Père Alain Bandelier explique avec soin et délicatesse l'enseignement du Christ, transmis par l'Église, quelle que soit la situation conjugale. Il signale les voies sans issue et lorsque tout semble perdu, il montre comment des impasses peuvent devenir chemins. Une approche biblique éclairante.
Néonatologue, spécialiste de la douleur foetale, l'auteur décrypte ici ce qui se passe dans le corps du foetus au niveau des sens et de la conscience. Une enquête passionnante qui révèle des secrets ignorés du plus grand nombre.
Objectifs
* Donner des faits prouvés scientifiquement sur la vie foetale
* Donner des éléments de connaissance aux parents sur la vie de leur enfant avant la naissance.
* Réveiller les consciences sur le commencement de la vie.
Points forts
* Un livre grand public (vocabulaire accessible)
* un livre écrit par un expert reconnu mondialement
* Un livre très documenté
* Un point de vue factuel et scientifique
* Un livre bienveillant qui n'accuse pas mais met en lumière des acquis de la science très mal connus du grand public.
* Un hymne à la vie
Un témoignage fort et concret d'une pédiatre.
Un livre nécessaire.
À découvrir de toute urgence !
« Les premiers concernés par l'accueil de la vie sont tout naturellement les parents. Un document de cette qualité est suffisamment rare pour qu'il leur soit particulièrement recommandé »
Extrait de la préface de Mgr Guyard
Les questions sur le commencement et la fin de la vie, le droit de vivre et de mourir, font souvent l'objet de faux débats, dans lesquels une médiatisation extrême sur fond d'affectivité non contrôlée conduit à des polémiques stériles et irréfléchies. Pourtant elles concernent le sens même de notre vie ! Monique Killmayer nous donne ici un témoignage longuement mûri par son expérience humaine et professionnelle. Elle invite ses lecteurs à une réflexion nécessaire et urgente sur le sens de la vie, en esquissant des repères pour une humanité plus responsable.
Ceux qui exercent une activité auprès des nouveau-nés seront bien sûr intéressés par cet ouvrage.
Dans ces pages, le père Philippe s'appuie sur quelques grands passages de l'Écriture afin de fonder une théologie du mariage et de la famille. Il apporte une lumière à la fois philosophique et théologique sur l'amour mutuel des époux, un amour réciproque qui implique le choix de la personne de l'autre, l'engagement et la fidélité. Un amour source d'une fécondité, à la fois naturelle et spirituelle. Un amour sanctifié par la grâce du sacrement de mariage. Se posent alors toutes les questions liées à la croissance de l'amour, à l'éducation, à la vie chrétienne des époux et de leurs enfants, à la fidélité au temps de l'épreuve...