Publiée le 07-12-2013
ROME, 16 novembre 2013 (Zenit.org) - Les commémorations du bicentenaire de la naissance - le 14 novembre 1812- de la vénérable Marie-Christine de Savoie, se sont conclues jeudi 14 novembre. Marie-Christine de Savoie sera béatifiée à Naples le 25 janvier 2014.
Le postulateur de sa cause, le père Giovangiuseppe Califano, ofm, raconte une guérison, inexplicable du point de vue de la science, obtenue par sa prière et retenue pour sa béatification.
Maria Vallarino, est née à Varazze (Gênes), dans une famille très nombreuse, vers la fin de l’année 1829 ou au début de l’année 1930, comme on le déduit d’une comparaison entre les actes de baptême et de mort. La jeune femme travaillait depuis dix ans comme domestique au service de la marquise Antonia Carrega, à Gênes, quand en juin1866, à l’âge de 36/37 ans elle confia à la noble femme que depuis quelques mois elle avait remarqué une boule grosse comme une noix dans son sein droit. La marquise envoya aussitôt sa domestique chez le docteur Luigi Garibaldi qui pronostiqua une tumeur maligne avec écoulement et, sans lui révéler la gravité de sa maladie, lui prescrivit une thérapie à base de « sangsues, onctions, emplâtres avec cicutine et boissons médicamenteuses ».
La patiente, deux mois plus tard, voyant que les soins ne donnaient aucun résultat positif, et ignorant la nature de son mal, mais soupçonnant qu’il s’agissait de quelque chose de grave, retourna chez le docteur Garibaldi. Celui-ci lui proposa l’extirpation, mais Maria Vallarino refusa et, de sa propre initiative, se rendit chez le docteur Oldoino Marengo, médecin chirurgien, qui précisa qu’il s’agissait d’un écoulement mammaire au second degré avec résistances tuberculeuses, autrement dit d’une tumeur sirupeuse hautement maligne et incurable; il lui dit de continuer les soins prescrits par le docteur Garibaldi pendant encore 20 jours. Mais comme elle ne voyait aucun bénéfice et que la tuméfaction augmentait, au bout de 15 jours elle retourna chez le docteur Marengo.
La tumeur avait atteint la taille d’un œuf de poule (…). Il confirma le caractère incurable de la maladie. Maria Vallarino, encore une fois, exclut fermement toute intervention chirurgicale..
C’est à ce moment-là que le Docteur Garibaldi, après avoir vu l’état de prostration dans lequel se trouvait la patiente, depuis sa consultation avec le docteur Marengo, lui conseilla de se tourner vers la prière. Plus précisément, il lui dit de s’adresser à mademoiselle Virginia Lombardo de Rivarolo Ligure, une infirmière qui répandait la dévotion à la vénérable Marie-Christine de Savoie.
Maria Vallarino s’empressa d’aller trouver Virginia Lombardo qui lui remit des fragments de relique des vêtements de Maria Cristina, en lui recommandant de s’adresser à elle avec confiance. La prière que celle-ci éleva sans cesse au Seigneur est celle-ci: « Jésus, ô bon Jésus, glorifiez votre Servante Marie-Christine ». A partir de ce moment-là, elle commença à remarquer une rapide réduction du volume de la masse, jusqu’à son élimination totale en quelques jours.
Elle retourna très vite chez le docteur Garibaldi et lui rapporta que la tumeur avait pratiquement disparu. En effet, dit le docteur Garibaldi, « revenue au bout de cinq –six jours, je visitais son sein, et la tumeur ne revint plus ». Entretemps, le docteur Oldoino Marengo avait exprimé à maintes reprises son désir de connaître les développements du cas Vallarino, si bien, qu’après quelques mois, sollicitée par la marquise Carrega et sur ordre de son confesseur, Maria, désormais guérie, se présenta au chirurgien et lui rapporta les faits de son extraordinaire guérison. Marengo resta stupéfait et lui confessa qu’il s’était aperçu que son sein gauche commençait lui aussi à être atteint et que c’est précisément la gravité de son cas qu’il lui avait fait dire qu’il était disposé à l’opérer; mais que désormais elle était complètement « guérie ».
En effet pendant 39 ans Maria Vallarino n’eut aucune récidive, comme on relevé les 6 experts qui l’examinèrent après sa guérison, le 16 décembre 1870, le 12 avril 1875 et le 5 avril 1887. Les experts eux-mêmes, n’ayant trouvé aucune masse dans ses deux seins, ni dans les aisselles, déclarèrent la guérison de Maria Vallarino parfaite et durable. Maria mourut le 11 janvier 1905, à l’âge de 75 ans.
Sur ces faits les médecins de la commission de la Congrégation pour les causes des saints ont déclaré: « Guérison de mademoiselle Maria Vallarino, très rapide, complète, durable et inexplicable (…) de tumeur du sein unie ou bilatérale, pronostic vital réservé (…) thérapie inadéquate et inefficace ».
Le procès de la cause devant conduire à la béatification de la Vénérable Marie-Christine de Savoie s’achève l’année du bicentenaire de sa naissance (14 nov. 2012 - 14 nov. 2013) et au cours de l’Année de la Foi : c’est extrêmement significatif si nous considérons que les dernières paroles de la Vénérable sur son lit de mort furent cette profession de foi : « Credo, Domine! Credo, Domine! ».
Publiée le 22-12-2013
La Vénérable Miriam Teresa Demjanovich (1901-1927), des Etats-Unis, a été religieuse de la Congrégation des Soeurs de la Charité de sainte Elisabeth.
Un jeune garçon devenu aveugle à cause d’une dégénérescence maculaire, a retrouvé une vision normale, en 1964, par la prière de la religieuse. Ce miracle ouvre la voie à sa béatification.
Selon Silvia Correale, postulateur de la cause de sœur Miriam Teresa à Rome, les experts consultés étaient unanimes sur l’authenticité du miracle : « tous les ophtalmologistes savent qu’une dégénérescence maculaire ne peut être totalement guérie.Elle peut être stoppée, mais elle ne peut être complètement guérie ».
Dernière de sept enfants, née de parents émigrés de Slovaquie, sœur Miriam Teresa a été baptisée dans l’Eglise grecque-catholique ruthène. Entrée chez les Sœurs de la Charité de sainte Elisabeth en 1926, elle est décédée un an plus tard, juste un mois après ses premiers voeux religieux.
Source : Zenit
Publiée le 22-12-2013
L'évènement s'est déroulé dans le diocèse de Créteil le 14 septembre 2012. Un prêtre de 66 ans est appelé en urgence à l’hôpital Albert Chenevier, à Créteil, pour donner l’onction des malades à un mourant. L’homme a 56 ans. Il est déjà inconscient. Le prêtre lui administre le sacrement et propose de le confier à l’intercession du bienheureux Jerzy Popieluszko. Ce martyr du communisme polonais, l’épouse du mourant ne le connaît pas. Le prêtre revient d’un pèlerinage en Pologne, durant lequel il s’est recueilli dans la paroisse de l’ancien aumônier de Solidarnosc, le prie désormais tous les jours, une image glissée dans son portefeuille, depuis qu’il a découvert qu’ils étaient, tous deux, nés le même jour : le 14 septembre 1947. Puisque c’est leur anniversaire, le prêtre dispose sur la table de chevet un lumignon, la croix de Jean-Paul II et l’image du jeune martyr polonais, invitant l’épouse et la religieuse de l’aumônerie à réciter la prière d’action de grâces pour sa canonisation.
L’homme, qui se meurt, est atteint depuis onze ans d’une leucémie myéloïde chronique atypique. Une pathologie rarissime dont seuls 4 cas sont recensés dans le monde. Depuis onze ans, il se bat pour sa femme, leurs trois filles, son métier de consultant qui le passionne. Mais à partir de novembre 2011, la situation se dégrade : il ne peut plus marcher, il subit trois chimiothérapies et reçoit une greffe de moelle. En août 2012, le verdict des médecins est sans appel : il n’y a plus rien à faire, les cellules cancéreuses ont envahi tout son corps. Début septembre, il rencontre la psychologue de l’hôpital qui l’aide à se préparer à mourir.
Sitôt le prêtre parti, le malade ouvre les yeux et demande ce qui lui est arrivé. La nuit, à trois reprises, il tente de se lever et quelques jours plus tard, l’équipe médicale de l’hôpital Henri Mondor qui le suit depuis dix ans constate avec stupéfaction qu’il est guéri. Mieux, que son cancer a disparu. Un mois plus tard, les examens médicaux sont formels. « Il est en rémission complète », confirme le docteur Rabah Redjoul, du service d’hématologie clinique de Henri-Mondor, tout gardant une certaine prudence sur l’absence absolue de risque de rechute.
Publiée le 02-01-2014
Le 10 juin 2003, le cardinal Dionigi Tettamanzi, archevêque de Milan, a reconnu un miracle attribué à Louis et Zélie Martin. Cela permet de les proclamer ensemble Bienheureux. C’est la seconde fois dans l’histoire de l’Eglise qu’un couple est béatifié ensemble, après les époux Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi (italiens) béatifiés le 21 octobre 2001.
Le miracle a été obtenu en faveur d’un nouveau-né, Pietro Schiliro. L’enfant a maintenant 6 ans. Il était né avec de graves problèmes respiratoires le 25 mai 2002, et resta entre la vie et la mort durant 40 jours à l’hôpital Saint Gérard de Monza. Dès le début, sa situation sembla très compromise. Le 3 juin, ses parents décidèrent de faire baptiser l’enfant, en danger de mort imminente. Le Père Antonio Sangalli, religieux de l’Ordre du Carmel, ami et père spirituel du couple, était accouru à l’hôpital avec une image des parents de sainte Thérèse.
« Nous connaissions sainte Thérèse, nous avions lu ses écrits, mais nous savions peu de choses de ses parents », raconte Adele, la maman de Pietro. « Padre Antonio nous a expliqué que les parents de Thérèse avaient perdu quatre enfants en bas âge ; les prier nous aurait aidés à comprendre le sens de ce qui était en train de nous arriver avec notre petit Pietro. Nous avons accueilli avec confiance cette invitation ; au fond, connaissant leur fille Thérèse, demander l’intercession des parents nous semblait être choses naturelle ».
Publiée le 28-03-2014
Le bienheureux Pape Jean-Paul II, béatifié par Benoît XVI, a été canonisé par le Pape François le 27 avril 2014, en la fête de la Miséricorde divine, grâce à la reconnaissance de la guérison miraculeuse de Floribeth Mora Diaz, du Costa Rica (cf. Zenit du 2 juillet 2013).
Le miracle est survenu le jour de sa béatification, le 1er mai 2011. Floribeth Mora Diaz avait subi un ictus cérébral hémorragique et les médecins ne lui avaient laissé aucun espoir. L’opération susceptible de refermer l’artère devait se faire dans un endroit inaccessible de son cerveau. Elle a supplié Jean-Paul II.
Son histoire est publiée en italien dans le livre de Wlodzimierz Redzioch « Aux côtés de Jean Paul II. Ses amis et collaborateurs racontent » (« Accanto a Giovanni Paolo II. Gli amici e i collaboratori raccontano » Editions Ares).
Publiée le 21-10-2014
Jeanne Beretta Molla, épouse de Pietro Molla (+2010) a été béatifiée par Jean Paul II le 24 avril 1994 et canonisée le 16 mai 2004. Sa fête liturgique est le 28 avril
La brésilienne Elisabeth Comparini, 34 ans, avait déjà` trois enfants. En novembre 1999, elle se trouva une nouvelle fois enceinte.
Une écographie du 19 décembre révéla un léger décollement du placenta au fond de l’utérus. Même si le coeur de l’enfant battait, la pronostic fut pessimiste. Contrairement à ce qu’on croyait, la grossesse continua.
Le 11 février, à l’école où elle enseignait, Elisabeth se rendit compte que son pantalon était tout mouillé et courut à l’hôpital Saint Joachim. Le gynécologue déclara : grossesse de 16 semaines, foetus vivant mais absence complète de liquide amniotique. On lui conseilla donc d'avorter à cause du risque d’infection pour tous les deux. Après une semaine d’hospitalisation durant laquelle elle fut sur-hydratée avec quatre litres de perfusion par jour, il n’y avait toujours pas de liquide dans l’utérus. Le docteur dit qu’il fallait absolument avorter.
« Mon coeur n’acceptait pas cette décision. Je demandais à mon mari, Carlos Cesar, de faire venir un prêtre.
Publiée le 21-10-2014
Le postulateur de la cause, le P. Guglielmo Camera rappelle que le 10 décembre 2010, le pape a authentifié le « miracle » obtenu après l’invocation du nouveau saint.
La guérison qui a permis sa canonisation est celle du petit Thiago João Dos Apostolos Souza, qui avait souffert d’une grave « hypoxie cérébrale » (pas assez d'oxygène dans le cerveau) à la suite d’un arrêt cardio-respiratoire prolongé de ce nouveau-né, très prématuré, ce qui entraîna une septicémie généralisée, en août 2003.
Publiée le 21-10-2014
Le postulateur de la cause de Don Guanella, le P. Mario Carrera, rappelle que la commission des médecins de la Congrégation pour les Causes des saints a reconnu, le 12 novembre 2009, la guérison inexplicable du jeune Américain William Glisson, de Springfield, obtenue après avoir invoqué l’intercession du bienheureux Luigi Guanella.
Don Luigi Guanella (1842-1915), prêtre, ami des pauvres, est connu pour son œuvre d'assistance aux personnes âgées et aux personnes handicapées mentalement ou physiquement : les « maisons de la Divine Providence ».
Le postulateur souligne aussi que « les miracles sont des dons gratuits de Dieu à une personne donnée mais qu’ils revêtent un caractère communautaire puisqu’ils sont la manifestation de la bonté de Dieu qui suit avec un amour paternel les événements de notre vie » : « C’est un signe de l’intercession de nous, pèlerins sur cette terre, mais surtout de la sainteté de don Guanella pour la gloire de Dieu qui a été au milieu de nous un père des pauvres et un modèle de charité ».
Publiée le 23-03-2015
" C’est la guérison d’un enfant, Carmen, née prématurée et qui, peu de temps après, a subi une hémorragie du cerveau du 4èmedegré. En plus d’autres complications infectieuses qui s’étaient manifestées auparavant, l’issue s’annonçait fatale. Les parents étaient déjà en train de préparer la célébration des obsèques. Les médecins étaient tous négatifs, même dans le cas où la petite fille aurait été sauvée, parce qu’elle aurait souffert de conséquences psychologiques et neurologiques graves. Le père et la mère de cette enfant se sont alors confiés aux parents de sainte Thérèse, sur la suggestion de religieuses auxquelles ils s’étaient adressés. Les sœurs aussi ont prié les Martin pour la guérison de cette petite fille et tout le monde l’a entourée d’amour. Et puis le miracle s’est produit ! Après avoir entamé un temps de prière permanente, la situation s’est résolue en peu de temps. Les médecins ont été totalement surpris… Et ce n’est pas tout : cinq ou six ans après sa guérison, la petite fille n’a souffert d’aucune des conséquences que craignaient les médecins, elle est en parfaite santé comme toutes les filles de son âge."
Source : Père Sangali
Publiée le 27-03-2017
Les parents du petit Lucas, victime d’un accident à l’âge de 5 ans, le 3 mars 2013, ont témoigné de sa guérison « inexplicable pour l’état actuel de la science » et sans séquelles, le jeudi 11 mai 2017, au sanctuaire de Notre-Dame de Fatima (Portugal), devant la presse internationale.
C’est le miracle retenu pour la canonisation, samedi 13 mai 2017, à Fatima, par le pape François, des bienheureux pastoureaux Francisco (mort le 4 avril 1919, avant ses 11 ans) et Jacinta (décédée le 20 février 1920, à 9 ans), cent ans après la première apparition de Notre Dame à Fatima.
Publiée le 28-05-2020
Le 27 mai, le Pape François a reconnu le miracle par l'intercession de Charles de Foucauld, ouvrant ainsi la route vers la Canonisation
Un miracle dont l’intercession a été attribuée à Charles de Foucauld s’est déroulé en 2016 – année du centenaire de Charles de Foucauld – à Saumur, dans la région de la Loireen France. Il s’agit de la survie inexplicable d’un ouvrier qui, travaillant dans les combles d’une chapelle, se trouvait «au-dessus de la voûte ». Il est tombé sur des obstacles, les pierres sont tombées, il s’est empalé sur des morceaux de bois, mais il s’est relevé sain et sauf, raconte p. Vincent Artarit, curé de la paroisse Charles de Foucauld à Saumur au micro de RCF: « L’ouvrier est indemne, a été examiné par les médecins en France et en Italie … Ils ont tous conclu à l’inexplicable de la vie de cet homme… C’est lié au centenaire, dans la paroisse Charles de Foucauld, avec une corrélation entre la prière, la vie spirituelle et le lien entre la paroisse et Charles de Foucauld. »
Publiée le 10-12-2020
Le miracle, attribué à l’intercession de don Mario, concerne la guérison de la petite Raffaella Di Grigoli, admise à l’hôpital « Valduce » de Côme, dans le Nord de l’Italie, parce qu’elle souffrait d’une anomalie du côlon caractérisée par un allongement anormal, indique Vatican News en italien du 24 novembre 2020. L’événement remonte à 1975 et la femme guérie est ensuite devenue la mère d’une petite fille en parfaite santé en 2005.
L’initiative de recourir à l’invocation de don Mario a été prise par la tante maternelle, qui a organisé une neuvaine et a également informé la s½ur de don Ciceri de la maladie de sa nièce. La s½ur a donné à la famille de Raffaella un foulard appartenant au prêtre. La mère de Raffaella a apporté le foulard à l’hôpital et l’a placé plusieurs fois comme relique sur le corps de sa fille. La fille a été guérie et le lien entre l’invocation et la guérison de la petite Raffaella a été démontré.