Je vous salue tous cordialement. Et je me réjouis de votre rencontre. Je regrette de ne pas avoir pu venir, mais je vous accompagne d’ici avec une grande affection. Je souhaite que ces routes de courage, qui sont orientées vers l’avenir, soient pour vous un grand bien. Courage ! C’est une vertu et une attitude des jeunes. Le monde a besoin de jeunes courageux, et non craintifs. De jeunes qui avancent sur les routes et qui ne soient pas immobiles : avec des jeunes immobiles, nous n’avancerons pas ! De jeunes qui aient toujours un horizon devant eux et non des jeunes qui partent à la retraite ! C’est triste ! C’est triste de voir un jeune à la retraite. Non, le jeune doit aller de l’avant sur cette route de courage. Avancez ! Ce sera votre victoire, votre travail pour aider à changer le monde, à le rendre vraiment meilleur. Je sais que vous avez réfléchi sur l’Apocalypse, en pensant à la Cité nouvelle. C’est votre tâche : créer une cité nouvelle. Toujours de l’avant avec une cité nouvelle : avec la vérité, la bonté, la beauté que le Seigneur nous a données.
Chers jeunes, chers garçons et filles, je vous salue d’ici et vous souhaite le meilleur. N’ayez pas peur, ne vous laisser pas voler l’espérance. La vie est à vous ! Elle est à vous pour que vous la fassiez fleurir, pour que vous donniez des fruits à tous. L’humanité nous regarde et vous regarde aussi sur cette route de courage. Et souvenez-vous : la retraite arrive à 65 ans ! Un jeune ne doit pas partir à la retraite, jamais ! Il doit aller de l’avant avec courage.
Je prie pour vous et je demande au Seigneur de vous donner sa bénédiction.
Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Et s’il vous plaît, je vous demande de prier pour moi.
Pape François - 10 août 2014