Le bienheureux Jean-Paul II a parlé de la nécessité d’une nouvelle évangélisation adressée à ceux qui, tout en ayant déjà entendu parler de la foi, n’apprécient plus, ne connaissent plus la beauté du christianisme, et le considèrent même parfois comme un obstacle pour atteindre le bonheur. C’est pourquoi je souhaite aujourd’hui répéter ce que j’avais dit aux jeunes lors de la Journée mondiale de la jeunesse à Cologne: «Le bonheur que vous cherchez, le bonheur auquel vous avez le droit de goûter a un nom, un visage: celui de Jésus de Nazareth, caché dans l’Eucharistie»!
Si les hommes oublient Dieu, c’est aussi parce que, souvent, on réduit la personne de Jésus à un homme sage et sa divinité s’en trouve diminuée, voire niée. Cette manière de penser empêche de saisir la nouveauté radicale du christianisme, parce que si Jésus n’est pas le Fils unique du Père, alors Dieu n’est pas non plus venu visiter l’histoire de l’homme, nous n’avons que des idées humaines de Dieu. L’incarnation, en revanche, appartient au cœur de l’Evangile! Que grandisse donc l’engagement pour une saison renouvelée d’évangélisation, qui n’est pas une tâche réservée à quelques-uns, mais qui est celle de tous les membres de l’Eglise. L’évangélisation nous fait savoir que Dieu est proche: Dieu nous est montré. En ce moment de l’histoire, n’est-ce pas là la mission que le Seigneur nous confie: annoncer la nouveauté permanente de l’Evangile, comme Pierre et Paul lorsqu’ils arrivèrent dans notre ville? Ne devons-nous pas nous aussi aujourd’hui montrer la beauté et le caractère raisonnable de la foi, apporter la lumière de Dieu à l’homme de notre temps, avec courage, avec conviction, avec joie? Nombreuses sont les personnes qui n’ont pas encore rencontré le Seigneur: il faut leur consacrer un soin pastoral particulier. A côté des enfants et des jeunes de familles chrétiennes qui demandent de parcourir les itinéraires de l’initiation chrétienne, il y a les adultes qui n’ont pas reçu le baptême, ou qui se sont éloignés de la foi et de l’Eglise. C’est une attention pastorale aujourd’hui plus que jamais urgente, qui exige de s’engager avec confiance, soutenus par la certitude que la grâce de Dieu œuvre toujours, aujourd’hui encore, dans le cœur de l’homme. Moi-même j’ai la joie de baptiser chaque année, au cours de la Veillée pascale, des jeunes et des adultes, et de les incorporer dans le Corps du Christ, dans la communion avec le Seigneur et ainsi, dans la communion avec l’amour de Dieu.
Mais qui est le messager de cette bonne nouvelle? Le baptisé l’est certainement. Et par dessus tout, les parents, auxquels revient le devoir de demander le baptême pour leurs enfants. Combien est grand ce don que la liturgie appelle «porte de notre salut, début de la vie dans le Christ, source de l’humanité nouvelle» (Préface du Baptême)! Tous les pères et les mères sont appelés à coopérer avec Dieu à la transmission du don inestimable de la vie, mais également à faire connaître Celui qui est la Vie et la vie n’est pas réellement transmise si l’on ne connaît pas également le fondement et la source éternelle de la vie. Chers parents, l’Eglise, en tant que mère attentive, entend vous soutenir dans votre devoir fondamental. Depuis leur plus jeune âge, les enfants ont besoin de Dieu, car dès le début, l’homme a besoin de Dieu et ils ont la capacité de percevoir sa grandeur; ils savent apprécier la valeur de la prière — du dialogue avec ce Dieu — et des rites, de même que percevoir la différence entre le bien et le mal. Sachez, alors, les accompagner dans la foi, dans cette connaissance de Dieu, dans cette amitié avec Dieu, dans cette connaissance de la différence entre le bien et le mal. Accompagnez-les dans la foi dès leur plus jeune âge.
De plus, comment cultiver le germe de la vie éternelle au fur et à mesure que l’enfant grandit ? Saint Cyprien nous le rappelle: «Personne ne peut avoir Dieu pour Père, s’il n’a pas l’Eglise pour Mère». C’est pourquoi, nous ne disons pas mon Père, mais Notre Père, car ce n’est que dans le «nous» de l’Eglise, des frères et sœurs, que nous sommes des fils. Depuis toujours, la communauté chrétienne a accompagné la formation des enfants et des jeunes, en les aidant non seulement à comprendre à travers l’intelligence les vérités de la foi, mais également à vivre des expériences de prière, de charité et de fraternité. La parole de la foi risque de demeurer muette si elle ne trouve pas une communauté qui la met en pratique, en la rendant vivante et attirante, comme une expérience de la réalité de la vie véritable.
Benoit XVI, le 13 juin 2011 – Au Congrès du Diocèse de Rome
l'Evangile de la Vie vous propose un feuillet avec une proposition d'engagement de prière ; devenant ainsi membre associés de notre Association Privée de Fidèles (avec la cotisation de 5 euros). L'Eglise en effet, nous demande de mieux rendre visible la vitalité de notre Famille spirituelle. Les Statuts canoniques datés du 27 mars 2017, nous encouragent tous à faire ce pas. Je sais que beaucoup d'entre vous ont déjà pris l'engagement de porter les intentions de la vie dans leurs prières dernièrement, ou depuis des années. Nos Statuts devraient, l'an prochain, être reconnus définitivement. Préparer cette étape est nous rendre dociles à ce que veut l'Esprit Saint. C'est Lui qui nous conduit à travers cette démarche.
Concrètement, puis-je vous demander, si vous le désirez, de renvoyer le feuillet d'engagement pour cette année 2019, au secrétariat de l'Evangile de la Vie. Avec vos nom, prénom et signature. Si vous le pouvez, en plus de la prière, vous pouvez choisir d'y ajouter le jeûne. (EV 100). La vitalité visible aide au discernement qu'effectue notre archevêque Monseigneur Cattenoz.
Suivant les Statuts, pour cette année, ceux qui prennent l'engagement deviendront "Membres associés" : "Toute personne qui souhaite découvrir l'association et vivre de son esprit devient membre associé pour une année au terme de laquelle elle pourra demander auprès du Conseil du modérateur à en devenir membre engagé. Le modérateur et son Conseil restent libres d'accepter ou de refuser l'engagement de la personne." (article 5)
L'engagement de prière peut être pris à n'importe quel moment de l'année. Il suffit d'être baptisé dans l'Eglise Catholique. Le renouvellement se fera chaque année, au moment de la fête patronale qu'est l'Annonciation.
Je vous remercie de tout coeur
Abbé Lelièvre
modérateur
> Télécharger le feuillet d'engagement