Le moment actuel est marqué par la crise économique qui peine à être surmontée, et dont l’un des effets les plus douloureux est celui d’une disponibilité insuffisante de travail. Il est nécessaire de multiplier les efforts en vue d’en soulager les conséquences et de saisir et renforcer tout signe de reprise.
Le devoir fondamental qui revient à l’Église est celui de témoigner de la miséricorde de Dieu et d’encourager des réponses généreuses de solidarité pour ouvrir à un avenir d’espérance ; parce que là où croît l’espérance se multiplient également les énergies et l’engagement en vue de la construction d’un ordre social et civil plus humain et plus juste, et de nouvelles potentialités apparaissent en vue d’un développement durable et sain.
Au cœur des espérances et des difficultés sociales se trouve la famille. Avec une conviction renouvelée, l’Église continue de promouvoir l’engagement de tous, personnes et institutions, en vue du soutien à la famille, qui est le lieu fondamental dans lequel se forme et croît l’être humain, dans lequel on apprend les valeurs et les exemples qui les rendent crédibles. La famille a besoin de la stabilité et de la reconnaissance des liens réciproques, pour accomplir pleinement son devoir irremplaçable et réaliser sa mission. Tandis qu’elle met à disposition de la société ses énergies, elle demande à être appréciée, valorisée et protégée -
Pape François, le 14 novembre 2013 – Au Président de la République Italienne, au Palais du Quirinal