Comment reconnaître sa vocation ? Comment la suivre ? Je vous réponds avec deux éléments essentiels, sur la manière de reconnaître cette vocation au sacerdoce et à la vie consacrée. Prier et cheminer dans l’Église . Les deux choses vont ensemble, elles sont mêlées. À l’origine de toute vocation à la vie consacrée, il y a toujours une expérience forte de Dieu, une expérience qui ne s’oublie pas, on s’en souvient toute sa vie ! C’est celle qu’a eue François. Et cela, nous ne pouvons pas le calculer ni le programmer. Dieu nous surprend toujours ! C’est Dieu qui appelle ; mais il est important d’avoir un rapport quotidien avec Lui, de l’écouter en silence devant le Tabernacle et dans l’intimité de nous-mêmes, de Lui parler, de s’approcher des Sacrements. Avoir ce rapport familier avec le Seigneur, c’est comme tenir ouverte la fenêtre de notre vie pour qu’Il nous fasse entendre sa voix, ce qu’Il veut de nous. Il serait beau de vous entendre, d’entendre les prêtres présents, les sœurs… Ce serait très beau parce que chaque histoire est unique, mais toutes partent d’une rencontre qui éclaire en profondeur, qui touche le cœur et implique toute la personne : l’affection, l’intellect, les sens, tout. Le rapport avec Dieu ne concerne pas seulement une partie de nous-mêmes, il concerne tout. C’est un amour si grand, si beau, si vrai, qu’il mérite tout et qu’il mérite toute notre confiance. Et je voudrais vous dire quelque chose avec force, spécialement aujourd’hui : la virginité pour le Royaume de Dieu n’est pas un « non », c’est un « oui » ! Certes, elle comporte le renoncement à un lien conjugal et à une famille, mais à la base, il y a le « oui », comme
Pape François, le 4 octobre 2013, avec les jeunes, à Assise