La vie est belle et doit être vécue en plénitude même lorsqu'elle est faible et enveloppée du mystère de la souffrance - Benoit XVI, le 11 février 2009


     Le dévouement quotidien et l'engagement continuel au service des enfants malades constituent un témoignage éloquent d'amour pour la vie humaine, en particulier pour la vie de celui qui est faible et complètement dépendant des autres. Il faut en effet affirmer avec vigueur la dignité absolue et suprême de toute vie humaine. Au fil du temps, l'enseignement de l'Eglise qui proclame sans cesse que la vie est belle et doit être vécue en plénitude même lorsqu'elle est faible et enveloppée du mystère de la souffrance, reste inchangé. C'est vers Jésus crucifié que nous devons tourner notre regard:  en mourant sur la croix, il a voulu partager la douleur de toute l'humanité. Dans sa souffrance par amour nous entrevoyons une participation suprême aux peines des petits malades et de leurs parents. Mon vénéré prédécesseur Jean-Paul II, qui, dans l'acceptation patiente de la souffrance, a offert un exemple lumineux en particulier au crépuscule de sa vie, a écrit:  "Sur la Croix se tient le "Rédempteur de l'homme", l'Homme de douleur qui a assumé en lui les souffrances physiques et morales des hommes de tous les temps, afin qu'ils puissent trouver dans l'amour le sens salvifique de leurs souffrances et des réponses fondées à toutes leurs interrogations" (Salvifici doloris, n. 31).

 

Benoit XVI, le 11 février 2009 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

 

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