Notre attention se porte surtout sur les enfants malades et souffrants. - Benoit XVI , 11 février 2009


     Notre attention se porte surtout sur les enfants, les créatures les plus faibles et sans défense et, parmi eux, les enfants malades et souffrants. Il y a de petits êtres humains qui portent dans leur corps les conséquences de maladies invalidantes et d'autres qui luttent contre des maux aujourd'hui encore incurables, en dépit du progrès de la médecine et de l'assistance de chercheurs et professionnels de la santé compétents. Il y a des enfants blessés dans leur corps et dans leur âme du fait des conflits et des guerres, et d'autres qui sont des victimes innocentes de la haine insensée des adultes. Il y a les enfants "des rues", dépourvus de l'amour d'une famille et abandonnés à eux-mêmes et des mineurs profanés par des personnes abjectes qui violent leur innocence, provoquant en eux une plaie psychologique qui les marquera pour le reste de leur vie. Et puis l'on ne peut pas oublier le nombre incalculable de mineurs qui meurent de soif, de faim, de manque d'assistance médicale, ni les petits exilés de leur propre terre et réfugiés avec leurs parents à la recherche de conditions de vie meilleures. De tous ces enfants s'élève un cri de douleur silencieux qui interpelle notre conscience d'hommes et de croyants.

 

Benoit XVI, le 11 février 2009 – Message pour la Journée Mondiale du Malade

    

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