Le Paradis chaque jour s'embellit de millions d'enfants au regard ravis


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Le péché en vos coeurs n'a pu verser de pleurs.
Celui de votre mère a quelques larmes amères.

Petits embryons, vous êtes des millions
à offrir votre sang pour nous, vos enfants.

Maternité, fécondité, sont les prières de votre éternité.
Vous êtes âmes si pures, vous êtes âmes si blanches
un verger arrosé de larmes cachées.
Vous êtes cette vallée irriguée d'un torrent,
où Ève assoiffée par ses cris déchirants,
à la Source s'abreuve du Christ Triomphant.

Petites terres vierges, Colombes par milliers
corps habillés de neige,
grappes de raisins verts d'où coule pourtant le vin.
Parodie d'un Cana où Marie ne viendrait pas.

C'est à vous, innocence mal aimée, que nous prions l'Amour les paupières baissées :
"Dis seulement une parole et je serai guéri !"

À Toi, Marie !



Dans "Maria", janvier 1997.
Communion Marie-Reine de la Paix.

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