Si la foi est si nécessaire, si elle est ce qui nous est le plus nécessaire, combien devons-nous, en jetant un regard sur Dieu, sur nous et sur les autres, remercier ce Dieu de bonté de nous l'avoir donnée, et donnée si gratuitement, et peut-être si miséricordieusement rendue après que nous l'avions volontairement et coupablement rejetée, de nous l'avoir donnée et peut-être rendue à nous et à tant d'autres !...
Combien nous devons lui demander pardon, lui offrir d'actes de réparation pour ceux qui l'ont rejetée après l'avoir reçue ou qui ne la reçoivent pas quand il la leur offre ! Combien devons-nous le supplier de presser, d'assiéger par sa grâce tant d'âmes qui n'ont pas la foi, catholiques devenus incroyants, hérétiques, schismatiques, infidèles, idolâtres, afin que ces enfants rachetés « d'un si grand prix », si tendrement aimés de son coeur auxquels il tend les bras de sa croix, entrent dans le bercail où le bon Pasteur les appelle avec tant d'amour