Il y a en effet un lien étroit entre l’espérance d’un peuple et l’harmonie entre les générations. Ceci, nous devons bien y réfléchir. Il y a un lien étroit entre l’espérance d’un peuple et l’harmonie entre les générations. La joie des enfants fait frémir le cœur de leurs parents et ouvre à un nouvel avenir. Les enfants sont la joie de leur famille et de la société. Ils ne sont pas un problème de biologie reproductive, ni une façon parmi d’autres de se réaliser. Et ils sont encore moins la possession de leurs parents… Non, les enfants sont un don, ils sont un cadeau : compris ? Les enfants sont un don. Chacun est unique et irremplaçable et, en même temps, nécessairement lié à ses racines. En effet, être fils ou fille selon le dessein de Dieu signifie porter en soi la mémoire et l’espérance d’un amour qui s’est réalisé précisément en donnant la vie à un autre être humain, original et nouveau. Et pour les parents, chacun des enfants est lui-même, est différent, est distinct. Permettez-moi un souvenir de famille. Je me souviens de ma maman, elle disait de nous – nous étions cinq - : « J’ai cinq enfants ». Quand on lui demandait : « Lequel préfères-tu ? », elle répondait : « J’ai cinq enfants, comme j’ai cinq doigts. [le pape montre ses doigts]. Si on tape sur celui-ci, j’ai mal ; si on tape sur cet autre, j’ai mal. Ils me font mal tous les cinq. Ce sont tous mes enfants, mais tous différents comme les doigts d’une main ». La famille, c’est comme cela ! Les enfants sont différents, mais ils sont tous des enfants.
Pape François - Audience Générale du 11 février 2015