2006
15 aout 2006 - Homélie de la Messe à Castelgandolfo
« Sa miséricorde s'étend sur ceux qui le craignent ». Elle parle, avec toute l'Ecriture, de la « crainte de Dieu ». Il s'agit peut-être là d'une parole que nous connaissons peu et que nous n'aimons pas beaucoup. Mais la « crainte de Dieu » n'est pas l'angoisse, c'est tout autre chose. En tant que fils, nous ne ressentons pas d'angoisse à l'égard du Père, mais nous ressentons la crainte de Dieu, la préoccupation de ne pas détruire l'amour sur lequel est placé notre vie. La crainte de Dieu est ce sens de la responsabilité que nous devons ressentir, la responsabilité de la portion du monde qui nous est confiée au cours de notre vie. La responsabilité de bien administrer cette part du monde et de l'histoire que nous sommes et de servir ainsi à la juste édification du monde, servir à la victoire du bien et de la paix.
28 septembre 2006 - Au nouvel Ambassadeur d'Allemagne près le Saint-Siège
La tolérance dont notre monde a besoin, comme je l'ai également évoqué à Munich, "comprend la crainte de Dieu, le respect de ce qui est sacré pour l'autre. Mais ce respect pour ce que les autres considèrent comme sacré présuppose que nous aussi apprenions à nouveau la crainte de Dieu. Ce sens du respect ne peut être régénéré dans le monde occidental que si croît à nouveau la foi en Dieu" (Homélie, 10 septembre 2006 à Munich).
2007
4 février 2007 - Angélus
Un climat familial serein, éclairé par la foi et une sainte crainte de Dieu, favorisent par ailleurs l'éclosion et la floraison de vocations au service de l'Evangile. Je me réfère en particulier, outre à ceux qui sont appelés à suivre le Christ sur la voie du sacerdoce, à tous les religieux, les religieuses, les personnes consacrées.